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- THE KILLING - |
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Scénario et RéalisationPour la série télévisée danoise:Réalisateurs : Kristoffer Nyholm, Charlotte Sieling, Hans Fabian Wullenweber Scénaristes : Soren Sveistrup, Michael W. Horsten, Torleif Hoppe |
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DistributionPour la série télévisée danoise :Saison 1 Sofie Grabol : Sarah Lund || Soren Malling : Jan Meyer || Lars Mikkelsen : Troels Hartmann || Bjarne Henriksen : Theis Birk Larsen || Ann Eleonora Jorgensen : Pernille Birk Larsen || Marie Askehave : Rie Skovgaard || Michael Moritzen : Morten Weber Saison 2 Sofie Grabol : Sarah Lund || Morten Suurballe : Lennart Brix || Mikael Birkkjær : Ulrik Strange || Nicolas Bro : Thomas Buch || Kurt Ravn : Gert Grue Eriksen || Ken Vedsegaard : Jens Peter Raben Saison 3 Sofie Gråbøl : Sarah Lund || Morten Suurballe : Lennart Brix || Nikolaj Lie Kaas : Mathias Borch || Anders W. Berthelsen : Robert Zeuthen Pour la série télévisée US : Saison 1 et 2 Mireille Enos : Sarah Linden, inspecteur de la police criminelle || Billy Campbell : Darren Richmond, politique se présentant à l'élection municipale de Seattle || Joel Kinnaman : Stephen Holder, co-équipier de Sarah || Michelle Forbes : Mitch Larsen, la mère de Rosie || Brent Sexton : Stanley Larsen, le père de Rosie || Kristin Lehman : Gwen Eaton, l'amante de Darren et sa conseillère pour la campagne électorale || Eric Ladin : Jamie Wright, directeur de la campagne électorale de Darren || Brendan Sexton III : Belko Royce, collègue et ami de Stan || Jamie Anne Allman : Terry Marek, sœur de Mitch, tante de Rosie Saison 3 Mireille Enos : Sarah Linden || Joel Kinnaman : Stephen Holder || Elias Koteas : Ed Skinner || Max Fowler : Twitch || Bex Taylor-Klaus : Bullet || Peter Sarsgaard : Tom Seward || Amy Seimetz : Danielle Lutz || Johnny Ray Gill : Alton Singleterry || Hugh Dillon : Becker || Julia Sarah Stone : Lyric Saison 4 Mireille Enos : Sarah Linden || Joel Kinnaman : Stephen Holder || Liam James : Jack Linden || Gregg Henry : Carl Reddick || Joan Allen : Margaret Rayne || Tyler Ross : Kyle Stansbury || Sterling Beaumon : Lincoln Knopf || Levi Meaden : AJ Fielding |
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Saison 1 : Le pitch La commissaire adjointe à la Brigade Criminelle de Copenhague s’apprête à quitter son poste afin de rejoindre son compagnon en Suède. Et c’est au moment où elle prépare ses ultimes cartons, tout en souhaitant bonne chance à son successeur, Jan Meyer, que le corps d’une jeune lycéenne de 19 ans est découvert dans le coffre d’une voiture au fond d’un canal. Pour les parents de la victime, Nanna Birk Larsen, le cauchemar ne fait que commencer Pour Troels Hartmann, en campagne électorale pour la mairie de Copenhague et qui louait le véhicule où a été retrouvé le cadavre, la bataille électorale prend une tournure inattendue. Pour Sarah Lund, il n’est plus envisageable de partir pour la Suède avant la fin de l’enquête. Et durant vingt jours (20 épisodes), secondée par Jan Meyer, elle explore toutes les pistes, jusqu’à ce qu’éclate la sordide vérité Saison 2 : Le pitch L’affaire Nanna Birk Larsen a bouleversé la vie de Sarah Lund, tant sentimentale que professionnelle. Elle n’est pas partie en Suède et sa hiérarchie l’a contrainte à postuler sur un poste en province… A Copenhague, le corps d’une avocate est découvert dans le Mémorial de la Résistance danoise. Presque aussitôt, l’assistante du nouveau ministre de la Justice reçoit une vidéo où l’on voit l'avocate Anne Drangsholm obligée de lire le texte suivant : « La ligue islamiste va faire payer les souffrances que le Danemark a infligées à nos frères en Palestine, en Irak et en Afghanistan »… Dix jours plus tard, l’enquête est au point mort… Lennart Brix décide de recourir aux conseils de Sarah Lund. Sur la piste du groupuscule islamiste, elle découvre un militaire pendu par les pieds. Quel lien existe-t-il entre l’avocate et le militaire ? Il appartenait au groupe de soldats qu’elle avait défendu à leur retour Afghanistan et qui accusait un officier d’avoir assassiné des civils. Autour de Sarah Lund et Ulrik Strange, les cadavres d’anciens soldats s’accumulent, jusqu’à ce qu’éclate la sordide vérité Sarah Lund, la Lisbeth Salander de « The Killing » Après nous avoir offert la palpitante série « Millénium », les pays nordiques récidivent avec « The Killing » (« Forbrydelsen »), dont le personnage central de l’un est à l’autre ce que la matière est à l’anti matière. Car Sarah Lund n’est pas seulement aussi mutique que l’est Lisbeth Salander, ni d’aspect physique aussi frêle, elle est aussi son exact reflet inversé. Alors que Lisbeth Salander arbore de multiples tatouages et piercings, Sarah Lund néglige le maquillage et ne porte même pas de boucles d’oreilles. A la bisexualité de Lisbeth Salander fait écho le désintérêt de Sarah Lund pour la vie sexuelle (1). C’est du moins ce que suggère son faux départ pour la Suède… Mais aussi ses tenues vestimentaires qui semblent ne lui servir, avant tout, qu’à gommer sa féminité (2). Son rapport au tabac relève lui aussi de ce phénomène d’inversion : là où Lisbeth Salander fume sans arrêt, Sarah Lund mâche des gommes. Mais qu’importent ces choix ? L’une et l’autre sont devenues des figures emblématiques du polar ! (3) Le triomphe du whodunit Deux autres éléments caractéristiques de cette série, qui se nourrissent l’un l’autre, méritent d’être soulignés tant ils sont maniés avec brio. Loin des thrillers et de leur « héros » récurrent, le Serial Killer aux prises avec ses démons obsessionnels, « The Killing » nous replonge dans l’une des formes les plus anciennes du polar, l’une de ses formes originelles, le whodunit (4). Et comme dans tous ces vieux romans, construits autour de la question « Who done it? », seule importe la structure de l’énigme qui conduit le lecteur jusqu’à la découverte du meurtrier? Cheminement qui induit une linéarité narrative à l’opposé de la majorité des blockbusters. Ici, point d’explosions spectaculaires et de poursuites infernales. Trois « histoires » se croisent et s’emmêlent : celle de la famille de la victime ; celle de Troels Hartmann, homme politique en campagne électorale ; celle de la police qui explore toutes les pistes. Et nous suivons alternativement le désarroi des uns puis l’embarras des autres, l’un se liant intimement à l’autre, pendant que Jan Meyer et Sarah Lund poursuivent inlassablement les interrogatoires des suspects (5). Tout est au service exclusif de l’intrigue, la façon de cadrer les visages, d’appréhender la profondeur de champ, d’exécuter les travelings lents et précis… de traiter du temps. Et c’est peut-être là que réside la principale originalité de cette série : quasi confondre temps réel et temps filmique (6); procédé qui n’est pas sans conséquence quant à la force du whodunit, puisque nous sommes comme enfermés dans un huis clos temporel, situation qui fait écho aux crimes en chambre close, si chers aux classiques du polar. Sur l’autre rive de l’océan : Saison 1 et 2 Face au succès exceptionnel de la série danoise, « The Killing » a été l’objet en 2011 d’un remake US, intitulé « Qui a tué Rosie Larsen ? » (7). Les premiers épisodes sont une pâle copie conforme à la série originelle (8). Mais nous sommes aux USA où rien ne saurait être semblable au reste du monde. Très vite la tentation du blockbuster pointe son nez… bien vite réprimée, elle cède sa place à celle du serial Killer qui par bonheur disparait aussitôt évoquée. Et sur fond de pathos social, nous irons au terme des 13 épisodes de la saison 1. Mais là, une surprise de taille nous attend : l’identité du meurtrier ne nous est pas dévoilée, il nous faudra attendre la nouvelle saison que nous savons bâtie autour de l’hypothèse du complot (9). La déception est grande, d’autant plus grande que nous envisageons la possibilité de la revivre lors du final de la saison 2. Et c’est peut-être ce qui explique le relatif insuccès de cette dernière (10). Pour autant, mais à condition de voir les deux saisons sans interruption, The Killing US mérite le détour tant les personnages sont magistralement campés par des acteurs de talent et l’intrigue somptueusement tissée (11). The Killing US : Saison 3, le retour. Contrairement à ce qu’elle avait annoncé à la fin de la saison 2, la chaine câblée AMC a décidé de reconduire la série pour une nouvelle saison… Et c’est avec curiosité que le spectateur s’installe face à son écran plat, une cartouche de cigarettes à portée de main, un grand verre de whisky non loin de là… Les deux premières saisons se contentaient de transposer l’intrigue de la série danoise sous le ciel pluvieux de Seattle (12), l’étirant et la diluant durant 26 épisodes. Cette nouvelle saison ne commet pas cette faute. L’intrigue est resserrée et aucun épisode inutile ne vient se glisser en son cœur (13). Tous les personnages sont dédiés à la progression de l’enquête et leur histoire personnelle n’est évoquée que dans la mesure où elle a un rapport avec celle-ci. En d’autres termes, si « The Killing US saison 3 » ne s’est pas débarrassé du pathos social c’est parce qu’il est au centre de l’intrigue, qu’il en constitue le mobile, la motivation du sérial killer, meurtriers d’adolescentes fugueuses, déclassées et prostituées. En d’autres termes encore, « The Killing US saison 3 » est une réussite tant d’un point de vue scénaristique, qu’esthétique, subtilement servi par un duo d’acteurs convaincants et des seconds rôles efficients (14). Malheureusement, échaudé par les saisons précédentes, le public ne s’est pas précipité et l’audience a eu raison de son maintien pour une nouvelle saison sur AMC. Mais que les inconditionnels se rassurent, « The Killing US » revient pour une quatrième saison sur Netflix… The Killing US : Saison 4, ultime soubresaut. Noir, glauque et sordide… c’est du moins ce que semblaient souhaiter les scénaristes de cette quatrième saison de The Killing. Mais à trop insister, en ralentissant le rythme de l’action, en multipliant les mouvements lents de caméra et les plans semi-fixes, ils ont partiellement raté leur cible. Et cette impression se révèle d’autant plus prégnante que chacune des deux intrigues (15) est, une fois extraite de leurs gangues de désespoir, traitée de façon expéditive. Est-ce à dire que cette saison ne mérite pas d’être vue ? Bien sûr que non… à condition de zapper le dénouement… 1- Dans l’épisode 1 de la saison 1, Sarah Lund reçoit un étrange cadeau de la part de ses collègues… cadeau beaucoup plus pudique, mais aussi incongru, dans le remake US. 2- C’est avec une tendresse esbaudie que l’on se remémorera, à jamais, les pulls flocons de neige qu’arbore Sarah Lund. 3- Sofie Grabol, actrice danoise, qui interprète le personnage de Sarah Lund, a également participé à l’écriture du scénario 4- Il s’agit de la forme du polar qui court entre 1920 et 1940 et donc les plus illustres représentants sont Agatha Christie, Dorothy L. Sayers, Margery Allingham, Gladys Mitchell, Josephine Tey, G. K. Chesterton, Michael Innes, Nicholas Blake, Christianna Brand et Edmund Crispin, S. S. Van Dine, John Dickson Carr, Ellery Queen… pour ne citer que des Anglo-Saxons. 5- On pourrait citer « Les cinq dernières minutes » comme modèle français de ce genre de séries 6- « 24 heures chrono », série télévisée qui met en scène l’agent spécial fédéral Jack Bauer, répond aussi au principe d’unité de temps, puisque chaque saison se compose de vingt-quatre épisodes qui correspondent chacun à une heure de temps réel (pub comprise). Pour autant, le temps n’est pas facteur du même suspense. Dans un cas il s’agit d’une course contre la montre dans l’autre cas il s’agit de lui laisser du temps 7- Sous-titre qui rappelle celui de Twin Peaks : « Qui a tué Laura Palmer ? » 8- Jusqu’aux silhouettes des personnages principaux qui sont identiques Et si l’intrigue se situe dans un Seattle, la ville est filmée sous une pluie incessante, à la manière de la capitale danoise 9- La télévision danoise aurait envisagé de procéder à l’identique – diviser la saison 1 en deux saisons - mais face au succès elle y aurait renoncé 10- Cet insuccès a conduit la chaine américaine AMC à renoncer à une troisième saison. Ce qui n’est pas le cas de la télévision danoise qui a poursuivi l’aventure avec une troisième saison. 11- Mireille Enos, qui interprète Sarah Linden, a depuis obtenu le premier rôle féminin du film de zombies "World War Z" de Marc Forster. 12- Il s’agit ici d’un scénario original qui n’a aucun rapport avec la saison deux ou trois de la série danoise. 13- Chaque épisode est parfaitement calibré et impeccablement rythmé par des « cliffhanger » internes, situés avant chaque coupure publicitaire (écran noir pour nous autres frenchs). Les épisodes sont reliés les uns aux autres par des « cliffhanger » à même de relancer l’intérêt du spectateur. 14- Voir http://www.amctv.com/shows/the-killing/cast 15- Pour cette ultime saison les scénaristes se sont attachés, en marge de l’intrigue principale, à conclure la saison 3. L A
Le dimanche 20 Aout 2012 |
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