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- INQUISITIO - |
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Scénario et RéalisationScénaristes : Nicolas Cuche , Sandro Agenor , Lorraine David , Véronique Lecharpy , Lionel Pasquier , Nicolas Tackian.Réalisateur : Nicolas Cuche |
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DistributionAurélien Wiik : Samuel/Nicolas || Vladislav Galard : Barnal/Guillaume || Annelise Hesme : Madeleine || Lula Cotton-Frapier : Aurore || Quentin Merabet : Silas || Olivier Rabourdin : Recteur de Turennes || Hubert Saint-Macary : David || Anne Brochet : Catherine de Sienne || Michael Vander-Meiren : Clément VII || Yves Jacques : Cardinal de Mirail |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Entre 1309 et 1378, le Pape, unique chef de l’Église catholique romaine, et sa cour résident en Avignon au lieu de Rome. Entre 1378 à 1418, période du Grand Schisme d’Occident, le Pape qui réside en Avignon n’est plus reconnu par tous comme unique chef de l’Église catholique romaine. Un autre Pape, installé à Rome, prétend régner sur la chrétienté. Chacun des deux se proclame seul descendant de Pierre et qualifie l’autre d’antipape. Notons que la simplicité apparente de la situation est trompeuse puisqu’on dénombre aussi des Papes et antipapes à Pise, en Aragon, à Rodez et en Savoie… Délaissant les temps actuels, c’est en 1370 que la télévision publique a décidé de planter ses caméras pour sa Saga de l’été. En cette période d’inquisition et d’affrontement entre les Papes d’Avignon et de Rome, les scénaristes ont imaginé un complot fomenté par l’un pour détruire l’autre. Et l’arme de la conjuration sera la peste, assortie d’un ou deux crimes frappant les imaginations. Lieux de tournage, une invitation au voyage. Wikipédia en dresse la liste : • Département des Pyrénées-Orientales Forteresse de Salses • Département de Vaucluse Avignon, Gordes, Forêt de Bonnieux et Lacoste • Département des Bouches-du-Rhône Tarascon, Abbaye de Montmajour • Département du Gard Villeneuve-lès-Avignon, dont au Fort Saint-André • Département des Alpes-de-Haute-Provence Céreste, Noyers-sur-Jabron • Département de l'Aude Narbonne • Département des Hautes-Alpes Tallard, Orpierre • Département de l'Oise Château de Pierrefonds « Le Moyen-Âge est le miroir déformant d'une réalité actuelle qui renvoie au repli communautaire et à l'obscurantisme religieux » Nicolas Cuche. Au-delà de la justesse des décors, au centre desquels la télévision a filmé, il convient de souligner la finesse du scénario qui ne se contente pas de dérouler un affrontement politique, mais se concentre sur la bataille que se livrent l’obscurantisme religieux et la science. Ignorant tous les dessous de la cabale, le Grand Inquisiteur au service du Pape d’Avignon, Barnal, ne peut qu’imputer les crimes et le fléau à la colère divine. Friand de boucs émissaires à même de la calmer, il pourchasse une jeune femme rousse, image parfaite de la sorcière et observe d’un œil mauvais la communauté juive vivant à Carpentras. Face à lui se dresse Nicolas, un jeune médecin juif, convaincu que derrière les crimes se cache un assassin et que l’épidémie de peste, comme toute pandémie, peut être vaincue par la médecine. Bien sûr les scénaristes ont introduit, comme il se doit, un drame familial à leur canevas, mais qu’importe puisqu’au final ceci ne fait que rajouter un niveau de lecture à cette série. « Ce n’est plus la Sainte Inquisition, c’est la Sainte Gestapo ! ». Les Papes, l’Inquisition… et Dieu dans tout ça !... Voilà qui ne pouvaient laisser indifférent les tenants du bien penser, adeptes du propre sur soi. Comme une nuée de mouches, ils sont sortis du bois l’encensoir à la poche, le goupillon à la main. Chasseurs de vampires et de sorcières, ils ont immédiatement dégainé : vade retros satanas ! • « Conçue comme un cocktail sulfureux pour détente estivale, la saga de France 2 compile sans respect de l’histoire et jusqu’au ridicule » Samuel Laurent, prêtre de la Communauté de Saint Jean • « Je pleure et je m'indigne de songer qu'à l'audimat, beaucoup risquent de se croire instruits par cette manière tendancieuse d'honorer l'histoire humaine et religieuse... » Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France. • « Catherine (de Sienne, canonisée en 1461 et déclarée docteur de l’Église, par Paul VI en 1970) (1) fut plutôt une victime de la peste, puisqu’elle a perdu deux de ses frères, sa sœur, ainsi que huit de ses neveux. » « Rien à voir avec le portrait peu flatteur qui est fait d’elle dans la série ! On s’étonne que des auteurs si enclins à défendre la tolérance et l’égalité réduisent une femme d’influence au statut de névrosé hystérique. » Mathieu Bollon, Causeur.fr • « Ce n’est plus la Sainte Inquisition, c’est la Sainte Gestapo ! » « Vous en prenez pour 4 semaines d’un téléfilm qui, bien qu’écrit, dialogué et réalisé par mon ami d’enfance lyonnais Nicolas Cuche — à qui je donne le Bon Dieu sans confession — n’en est pas moins une nouvelle et grossière charge anti-catholique, où le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle manque et d’imagination et de gags (on est pas dans Kaamelott !) pour une 'super-fiction'. » Frigide Barjot, blogueuse et spécialiste des calembours. Autant de labels de qualité qui ne peuvent qu’inciter le téléspectateur « normal » à visionner cette série 1- Il s’agit de l’une des protagonistes de la série. Envoyée par le pape de Rome elle est à l’origine du complot L A
Le mercredi 2 Aout 2012 |
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SAISON 1 Guide des épisodes ![]() |
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