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- TRAFICS - |
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Scénario et RéalisationRealisateur : Olivier BarmaScenariste : Laurence Diaz ; Rodolphe Aunet |
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DistributionIsabelle Renauld est Hélène Brissan || Claire Galopin est Iris Camino || Manuel Blanc est Jonas VaneK || Lahcen Razzougui est Taj Cisma || Nicolas Jouhet est Jack Heriot || Robert Plagnol est François Pelletier || Gabrielle Lemoine est Manon Combes |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Le réalisateur de cette série, Olivier Barma, enfant de la télé, puisqu’il est le fils du réalisateur Claude Barma et le frère de la productrice de télévision Catherine Barma, a fait ses premiers pas sur le petit écran plat au début du XXI siècle en coréalisant la saison 3 de « Blague à part ». Il a par la suite, réalisé un court, « Le Pied » en 2002, puis quatre épisodes de la série à psychologie changeante « Avocats et associés »(2003), un épisode du très ridicule « Sœur Thérèse.com » (2004), les saisons 5 et 6 du nocturne « Central Nuit » (2005-6), deux épisodes du « Juge est une femme » (2008), un court métrage en 2008, « Sale Timing », quatre épisodes du remake « Section de recherches » (2009-10) et enfin trois épisodes de « Les Bleus, premiers pas dans la police » (2010). Et voilà qu’il revient pour une saison complète avec cette série « Trafic » consacrée, comme l’indique son titre à la police des douanes. Première remarque : Du chiffre. Une saison ; six épisodes ; 50 minutes chacun ; le tout en trois vendredis. Autant dire que la série travaille dans l’éphémère, le fugace ; autant dire qu’elle a tout fait pour ne pas créer d’habitude, d’addiction. Deuxième remarque : Du lien. On suit, alternativement, une équipe de douaniers en uniforme dirigée par un officier à l’humeur chagrine qui s’acharne sur une jeune recrue, frôlant la plupart du temps le harcèlement moral, et une équipe de trois civiles qui aiment à orner leur bras du brassard police. Mais quel lien existe-t-il entre le groupe qui contrôle des camions et range des objets sur les étagères d’un immense hangar et le groupe qui s’acquitte de l’enquête principale, de celle qui justifie le titre de l’épisode ? Peut-être le fait qu’ils soient tous les deux placés sous la même autorité Troisième remarque : De la question. Pourquoi avoir uniformisé tous les personnages, en réduisant leur originalité à une caricature ? Pourquoi ne pas avoir, au contraire, cherché à les doter d’une profondeur psychologique ? Pourquoi ne pas avoir fait courir, en deçà de chaque intrigue, une histoire unifiant la saison ? Pourquoi ne pas avoir tenté, au contraire, de créer une continuité affective d’un épisode à l’autre ? En d’autres termes et pour résumer ces questions : Pourquoi ne pas avoir centré la série sur un personnage unique, à l’image de « Profilage » ? Quatrième remarque : De l’image. « Des pneus contrefaits qui menacent d’éclater à tout moment, des aliments toxiques distribués dans les rayons des supérettes, des boutons d’ascenseurs radioactifs, des armes en vente libre, des pesticides interdits utilisés pour l’agriculture ou encore, évidemment, de la drogue… » Trafic est par définition sordide, ignoble, infect, abject, cynique… Pourtant à l’écran tout est propre, limpide, transparent, tel le sourire de Claire Galopin ; chaque scène est cadrée avec soin, sans aucune zone d’ombre ; et les champs contre champs avec une tête en amorce sont légions. Conclusion provisoire : De la chanson La chaine dans sa prose officielle nous annonçait : « La jeune Iris Camino (interprétée tout en séduction et énergie par Claire Galopin, la révélation de la série) n’hésite pas à employer des méthodes expéditives, quitte à franchir les limites de l’égalité que, pourtant, elle a la charge de faire respecter. Son coéquipier (Taj Cisma, interprété par le jeune et dynamique Lahcen Razzougui) et son supérieur (Jonas Vanek, auquel Manuel Blanc prête son phrasé saccadé et son autorité candide) sont d’autant plus impuissants à la raisonner qu’elle se montre redoutablement efficace. Seule la responsable de la cellule, Hélène Brissan (pour laquelle Isabelle Renauld compose un personnage qui laisse affleurer sa sensibilité derrière une féminité sèche), voit d’un mauvais œil ces pratiques douteuses. » « Encore des mots toujours des mots les mêmes mots Rien que des mots (…) Parole, parole, parole Parole, parole, parole Parole, parole, parole, parole, parole (..) Encore des mots toujours des mots les mêmes mots Rien que des mots » Mais attendons la saison 2… les mots et les paroles deviendront peut-être réalité ! L A
Le samedi 20 Mai 2012 |
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SAISON 1 Guide des épisodes ![]() |
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