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- EMPREINTES CRIMINELLES - |
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Scénario et RéalisationRéalisée par Christian BonnetÉpisodes 1 et 2 : Direction de collection : Stéphane Drouet Épisodes 3 à 6 : Direction de collection : Olivier Marvaud & Lionel Olenga Directrice littéraire : Aurélie Meimon |
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DistributionPierre Cassignard : Julien ValourJulie Debazac : Léa Perlova Arnaud Binard : Pierre Cassini Alexandre Steiger : Marius Delcourt Hubert Benhamdine : Vincent Martello Cassandre Vittu : Pauline Kernel Jacques Fontanel : Blanchard Sören Prévost : Gilardi Marion Creusvaux : Edmée |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Du renouveau Alors que la télévision britannique, renouant avec son dynamisme des années 60(1), dépoussière le personnage de Sherlock Holmes en le propulsant, avec bonheur, dans le Londres du XXI siècle(2), France Télévisions choisie le parti inverse et décide de nous présenter l’ancêtre des « Experts ». Nous sommes en 1920 et dans le grenier du 36 quai des Orfèvres, l'inspecteur Valour installe les bureaux et les laboratoires de son équipe faite de bric et de broc. Durant six épisodes, ce groupe de pionniers, qui ouvre la voie à la police scientifique, résout, souvent sous l’œil moqueur de ses collègues, deux affaires en 52 minutes, dans une capitale aux relents esthétiques néo-gothiques, macérés dans les marmites d'Adèle Blanc-Sec version Luc Besson(3). Mais que l’on ne se méprenne pas, si la double intrigue est parfois peu convaincante, l’une entravant parfois l’autre(4), le déroulement de chaque épisode constitue une véritable réussite, une bouffée d’air pur dans l’univers vieillissant des séries à tendance criminelles. Loin des décors papier glacé, qui hantent les récentes productions ou les éternelles rediffusions, « Empreintes criminelles », en louchant du côté de chez Adèle introduit une esthétique décalée que souligne l’enchaînement, volontairement chaotique, des mouvements de caméra. Et les gros plans succèdent aux plans serrés sur des cadavres ensanglantés, pendus ou noyés. Et la caméra n’hésite jamais à capter les scènes sous des angles et des profondeurs de champ peu usités sur le petit écran. Des personnages au service du futur… de la série Le second atout de cette série est à chercher dans la personnalité de chaque personnage. Qu’il s’agisse d’un gendarme en uniforme, d’une princesse croisée dans l'Orient-Express, d’une tenancière de maison close ou d’un officier supérieur de l’armée, pour ne citer que cela, chacun semble jaillir du début du vingtième siècle, chacun incarne ces temps révolus, au maintien et à l’éthique si rigide. Et les personnages autour desquels sont construites les intrigues ne dérogent pas à ce fumé de véracité historique. Bien plus, ils en constituent le terreau, tant leurs conflits et leurs combats vis-à-vis des institutions ou de la morale ambiante revoient à la forme et au fond des luttes de ce siècle naissant. • L'inspecteur Valour, longtemps relégué aux archives, tente de prouver à sa hiérarchie la supériorité des méthodes scientifiques. D’un tempérament nerveux, il arbore des lunettes quelque peu anachroniques et semble trouver le réconfort après une injection de solution à 7%. • Léa Perlova, chimiste à l'Institut Pasteur, connaît l’inspecteur de longue date. Ses tendances féministes militantes ne font aucun doute, tant elle les affiche dans sa tenue que dans sa liberté de parole ou la brièveté de ses rapports amoureux. • Marius Delcourt, sorte de professeur Tournesol, enchaîne les expériences scientifiques avec un insuccès éclatant. • Pauline Kernel, femme d’un médecin de renom, elle est elle-même médecin, mais aussi et avant tout, femme. Elle se doit donc à son époux… ce qui ne l’empêche pas d’aimer la compagnie des cadavres. Comme quoi : à chacune sa route vers l’émancipation. • Pierre Cassini, transfuge d’une équipe de policiers traditionnels, il campe à merveille l’homme d’action et de terrain. En un mot le musculeux. • Vincent Martello, policier en uniforme, il a rejoint l’équipe pour y incarner le candide. 1- On se souvient des trois séries mythiques produites par la télévision britannique : The Avengers (161 épisodes de 52 minutes), The Prisoner (17 épisodes de 48 minutes), Doctor Who (679 épisodes de 26 minutes) 2- Sherlock est une série télévisée policière britannique créée par Mark Gatiss et Steven Moffat. 3- Particulièrement visible dans le plan des toits parisiens qui sert de transition. 4- Par exemple dans l’épisode 3, l'unité de Valour enquête sur deux meurtres celui d'un physicien de renom assassiné dans une maison close en galante compagnie et celui d'un maréchal-ferrant couvert de contusions. L A
Le lundi 28 Mars 2011 |
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SAISON 1 Guide des épisodes ![]() |
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