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- LES BEAUX MECS - |
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Scénario et RéalisationRéalisateur : Gilles BannierScénario : Virginie Brac avec la collaboration d'Eric de Barahir, d'après une idée originale de Jérôme Minet. |
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DistributionSimon Abkarian : Tony -- Soufiane Guerrab : Kenz -- Anne Consigny : Claire -- Victoria Abril : Olga -- Mhamed Arezki : Tony jeune -- Olivier Rabourdin : Guido -- Dimitri Storoge : Nils Karlssen -- Philippe Nahon : Janvier -- Guillaume Gouix : Guido -- Fejria Deliba : Nassima -- Caroline Ducey : Nathalie -- Juana Acosta : Olga jeune -- Maxime Lombard : Francky -- Eric Fraticelli : Steeve -- Julien Lucas : Julien -- Julien Maurel : Marcel -- François Loriquet : Guichard -- Pierre-Alain Chapuis : Dominique -- Philippe du Janerand : Charley -- Moussa Mansaly : Moussa -- Samir Djama : Abdel -- Paco Boublard : Bambi -- Djena Tsimba : Fatou -- Walter Schnorkell : Dédé -- André Chaumeau : Léon Berthier -- François Bureloup : André Berthier, jeune -- Karine Lyachenko : La Gazette -- Stéphan Wojtowicz : M. Jo -- Max Morel : Pierrot -- Jean Miez : Feufeu -- Patrick Rocca : Tonton -- Wilfred Benaïche : Tom la grosse tête -- Doudou Masta : Dialo |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Tony Roucas, dit Tony le Dingue, qui partage sa cellule avec un de ces caïds de banlieue forts en gueule, croit reconnaître, au journal télévisé, Guido, un « proche » qu’il pensait mort depuis longtemps. Normalement, Tony n’a que faire des rodomontades de Kenz, son codétenu. D’ailleurs lorsque celui-ci improvise une évasion, il n’a nullement l’intention de se joindre à lui. Seulement, voilà, il vient d’apercevoir à la télévision la silhouette de son vieux complice… Alors, il n’a pas d’autres choix que de prendre les choses en main… Et une fois dehors Tony va en profiter pour régler quelques vieux comptes jamais soldés. La ligne parallèle du flash-back. Tony Roucas, qu’interprète magistralement et parallèlement Simon Abkarian et Mhamed Arezki, constitue l’archétype du truand « des temps jadis ». Fils d’une prostituée, il débute sa carrière dans les années 50 en tant qu’homme de main du braqueur-proxénète de la mère. Le jour où ce dernier décide de punir sa mère et la tue, il rejoint les truands marseillais avant d’abattre son ancien patron. Jeté en prison pour ce crime, il est remis en liberté grâce au soutien d’un groupe révolutionnaire issu de la mouvance maoïste des années post 68… Et ainsi Virginie Brac nous promène, grâce à de longs flash-back, des années 50 à nos jours ; chaque décennie étant placé sous les auspices d’une femme : Gazette la mère ; Nathalie, l’étudiante révolutionnaire ; Olga la prostituée ; Claire, l’amour fou ; Nassima, la sœur de Kenz. Mais l’action ne se situe pas dans ce passé révolu. Elle s’enracine dans un présent de cité où les règles ne semblent plus avoir court. Les règles, aucune règle, même pas celles du milieu. L’évasion de Kenz résulte d’une incroyable improvisation qui aurait probablement été vouée à l’échec sans l’intervention de Tony. Et la suite ne déroge pas à cette impression d’amateurisme conjugué aux fanfaronnades faites d’onomatopées. Kenz « kiffe grave» lorsqu’il voit sa tête à la télé, « dort profond » au moment d’aller sur un casse, offre de la came à toute la cité lorsqu’il gagne à la loterie, pleure quand il tue le caïd de sa Cité, s’exhibe aux yeux de tous dans la voiture du mort, monte un plan foireux pour dérober du pognon à de vieux truands à la gâchette facile.... Des acteurs au palmarès chargé au service de ses Beaux Mecs Simon Abkarian est un acteur d'origine arménienne qui à ce jour a une cinquantaine de films à son actif (en particulier L'Armée du crime de Robert Guédiguian où il campe Missak Manouchian), une trentaine de pièces de théâtre ( souvent sous la direction de Ariane Mnouchkine ou Simon Abkarian), ainsi qu’une dizaine de téléfilms. On note aussi la présence de Victoria Abril, que l’on ne présence plus, et qui interprète une prostituée reconvertie dans le sado-maso, quelque peu traîtresse et bien vite refroidie. Quant à Soufiane Guerrab, Mhamed Arezki et Fejria Deliba s’ils n’ont pas encore la filmographie de leurs aînés, ni leur renommée, ce n’est plus qu’une question de temps. Car bientôt, ils occuperont la place qu’ils méritent le haut de l’affiche. L A
Le lundi 28 Mars 2011 |
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SAISON 1 Guide des épisodes ![]() |
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