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Un flic

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- UN FLIC -


Scénario et Réalisation

Réalisateur: Patrick Dewolf
Scénariste: Hugues Pagan et Marc Rosati
Un flic

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Distribution

Gaëtan Kondzot est Schneider (saison 1)

Alex Descas est Schneider

Marie-Gaëlle Cals est Alex

François Caron est Tourneur

Pierre Dourlens est le directeur de la PJ




Guide des Episodes

Un flic

Guide des Episodes

Devant le petit écran
L A

 
« Schneider, commissaire principal, insomniaque, roule la nuit sur le périphérique lorsqu'il reçoit un appel pour un quadruple meurtre sur un parking.»
C’est ainsi que la chaîne présente le premier épisode de la série (1). Et l’on se souvient de l’autre grand adepte du périphérique : Georges Gerfaut.
« Georges Gerfaut est en train de rouler sur le périphérique extérieur (…) l’intérieur de Georges Gerfaut est sombre et confus, on y distingue vaguement des idées de gauche (…) La raison pour laquelle Georges Gerfaut file ainsi sur le périphérique (…) il faut la chercher surtout dans la place de Georges dans les rapports de production. »(2)
Mais à la différence de Schneider, George Gerfaut n’était pas flic.
« Un flic »… et l’on se souvient d’un autre flic : le commissaire Édouard Coleman (Alain Delon) (3).

Schneider, le flic sans prénom.

Taciturne et quasi mutique Schneider (4) au vague passé et à la passion distante bouge comme une silhouette et n’a d’existence qu’au travers de sa fonction qui induit son action : « combattre inlassablement le mal sans en ignorer la force et les attraits, chez lui comme chez les autres ».
« Schneider est un flic, un vrai. », en d’autres termes, Schneider n’a pas besoin de prénom puisqu’il est l’abstraction, le mythe polardeux (5).
Partant de là, son passé d’enfant abandonné par un père séduit par la blondeur d’une jeunette appartient au décorum du genre au même titre que les calibres et les gyrophares
Quant à la forme que revêtent ses relations avec Alex, à son indifférence affichée lorsqu’elle lui apprend qu’elle est enceinte, elles puisent leurs nécessités aux racines du personnage qui ne peut avoir d’autre vie que celle que lui assigne sa fonction.

Schneider, un flic post-moderne.

Un personnage important dans les séries et autres films qui ancrent leur héros dans les commissariats, est le « grand patron », celui qui est en contact quasi permanent avec les politiques. Toujours prompt à égueuler ses hommes, il entretient avec eux une complicité bienveillante mais muette qui résulte de sa proximité géographique et de son passé d’homme du terrain.
Ici ce personnage ne semble se nommer que directeur de la PJ et n’entretient avec son équipe aucune complicité, il traverse les épisodes d’une humeur massacrante, souvent à bord d’une voiture, le portable visé à l’oreille.
Nous sommes indubitablement aux temps « désincarnés, marchandisés, mécanisés et médiatisés », à l’ère des buildings, du béton et des immenses baies vitrées. Pour autant nous ne plongeons pas dans un univers de folie meurtrière (6), dépourvue d’un code d’honneur, certes mythique mais pourtant présent aux temps jadis des truands parlant l’argot des maisons closes.

Schneider, un flic noir

De la couleur de peau de Schneider, nous pourrions en déduire qu’« Un flic » constitue l’irruption du comédien noir sur le devant de la scène télévisuelle (7).
Pourtant, si l’on se réfère à l’interview de Gaétan Kondzot (8), premier interprète de Schneider, « ce rôle n’était pas fondamentalement destiné à un noir ». Et force est de constater que ce fait n’intervient à aucun moment dans les diverses intrigues, que le personnage n’est nullement déterminé par sa couleur.
En fait Schneider n’est ni black, ni blanc, ni beur, il est enfin le personnage abstrait qui ne prend chair qu’au travers du Comédien. Il est le personnage désincarné qui n’attend que d’être porté à l’écran pour y être celui qui lui donnera vie - Alex Descas dans les saisons deux et trois (9).
Et le fait que Schneider soit noir résulte du fait que le Comédien l’était et non pas de l’inverse (10). En d’autres termes, Schneider est le personnage universel, l’idée même de l’humain.




1- Cette série à connu une « carrière » chaotique. En février 2007 est projeté le premier épisode, qui n’est en fait qu’un pilote. Il faut attendre mars 2008 pour voir les deux épisodes suivants. Trois ans plus tard nous n’en sommes qu’à neuf épisodes…

2- « Le petit bleu de la cote ouest » JP Manchette.

3- « Un flic » dernier film de Jean-Pierre Melville et sorti fin 1972.

4- On se souvient d’un autre grand mutique du cinéma Clint Eastwood

5- Il convient peut-être de revoir « L'Inspecteur ne renonce jamais » de James Fargo (1976) avec Clint Eastwood

6- Voir le traitement de la folie dans l’épisode « Dream Team » - qui met en scène un rescapé de la guerre de Bosnie.

7- A ce sujet la réalisatrice et scénariste Audrey Estrougo déclarait « Les clichés ont la peau dure. On a beaucoup de mal en France à faire autre chose avec des comédiens de couleur que du cinéma social misérabiliste. »

8- Gaétan Kondzot interprète le personnage durant les trois premiers épisodes puis renonce à poursuivre l’aventure préférant orienter sa carrière vers le théâtre.

9- Il a commencé sa carrière cinématographique en 1984 dans l’oubliable « L'Arbalète » de Sergio Gobbi où il interprète le chef des « Blackies », avant de tourner sous la direction, en autre, de Roger Hanin, d’Yves Boisset, de Marco Ferreri, de Claire Denis, de Jim Jarmush, de Patrice Chéreau

10- Il existe des cas où cette irréversibilité s’applique jusqu’à l’absurde racisme. Gérard Depardieu interprète Alexandre Dumas dans le film « L'Autre Dumas » de Safy Nebbou. Pourtant Alexandre Dumas était le fil d’un métis fils d'une esclave et d'un petit propriétaire de Saint-Domingue. Ce qui lui aurait fait répondre à un importun qui le questionnait sur ses origines « Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit. »
L A
Le dimanche 17 Octobre 2010
 
 


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Gaetan Kondzot
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Affaire réservée
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  SAISON 2
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Bruit numérique
Alex Descas et  Marie-Gaelle Cals
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Ligne de fuite
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  SAISON 3
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Faux semblants
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