|
![]()
|
|||
- LE CHASSEUR - |
||||
Scénario et RéalisationRéalisateur: Nicolas CucheScénaristes: Gérard Carré, Laurent Burtin, Nicolas Cuche, Jeanne Le Guillou |
![]()
|
|||
DistributionYannick Soulier : Simon Delaunay - Estelle Skornik : Lauren - Marie-France Pisier : Natacha - Milan Harbonn : Arthur - Vanessa Larré : Charlotte - Jean-François Stévenin : Franck Peszynsky - Raphaëlle Cambray : Alma - Benoît Solès : Vincent Boivin - Olivier Rabourdin : Gilles Mercier - Franck Manzoni : Vladimir |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
|
D’un complexe à l’autre Tout a commencé il y a fort longtemps, lorsque le petit Samuel Delaunay a tué son père -à moins que ce ne soit son beau père- … Un petit garçon, une maman et voilà la figure oculaire d’Œdipe qui pointe son nez… Depuis sous la couverture d’un avocat, qui travaille pour le cabinet que dirige sa maman, Samuel Delaunay exerce la profession, peu usitée, de tueur professionnel. Minutieux et froid, il épie ses contrats, étudie leurs habitudes et manies, s’introduit dans leur vie avant de les abattre en maquillant ses crimes en suicide ou règlement de compte. En fait tout a commencé le jour où, avant d’appuyer sur la détente, il a hésité, offrant ainsi à sa proie, qu’il avait ficelée et bâillonnée au fond d’un bateau, l’occasion de s’enfuir. … Un tueur, une proie et voilà une déclinaison symétrique du syndrome de Stockholm qui s’avance masqué… Sa proie, c’était Lauren, joueuse compulsive de poker en indélicatesse avec le mafioso Franck Peszynsky. Samuel Delaunay a maquillé un cadavre et fait croire au mafioso, que Lauren a expédié sur une chaise roulante, qu’il a honoré son contrat puis, au grand désespoir de sa maman, il a épousé Lauren Mais voilà qu’au détour d’une salle de jeu, que Lauren Delaunay fréquente clandestinement de son mari, un homme de main de Franck Peszynsky la reconnaît et prévient son patron. …Un tueur, une maman, une joueuse, un mafieux paralytique… Rien que du lourd, surtout si l’on ajoute un flic ripoux, une tueuse qui joue un double jeu à plusieurs niveaux, et quelques allusions à l’homosexualité ! Le tueur, nouveau héros télévisuel. Certes, cette série n’échappe pas à la règle coutumière qui veut qu’une intrigue centrale court d’un épisode à l’autre, faisant de chaque moment une péripétie au regard de l’essentiel : ici la lutte de Samuel Delaunay pour sauver, des griffes de Franck Peszynsky, sa femme. Pour autant, elle est en rupture totale avec les présupposés moraux qui guident la production télévisuelle. Les Américains, avec Dexter, se sont frottés au tueur héros, mais leur personnage ne tue que des tueurs, en d’autres termes il rend la justice, une justice expéditive et donc discutable, mais une justice malgré tout. Ici point de fioritures : le tueur est un vrai tueur, un vrai pourri. Il tue n’importe qui, seul compte la liasse de billets. Et c’est au spectacle de ses préparatifs minutieux, ignobles et répugnants, que nous sommes conviés sans aucun alibi moral auquel nous raccrocher. L’œil de Caïn Samuel Delaunay a le droit de mort -sur une jeune actrice, un coiffeur, une éditrice, une juge…- et pour cela de simuler la tendresse, le désespoir ou l’amour. Dans l’œil de Samuel Delaunay, il y a une tache de sang noir qui s’épand. Une tache de sang semblable à celle qui dégouline dans l’œil de Jean Bond. Serait-ce la marque de ce droit, de ce droit de tuer? Mais là où l’espion de sa gracieuse Majesté tue avec grâce, Samuel Delaunay tue sans état d’âme le simple passant, le quidam ordinaire, pour le seul bénéficie de sa maman. Mais gageons que sous peu, car enfin libéré de l’emprise de sa maman, Samuel Delaunay tue avec la grâce d’Etat. L A
Le lundi 8 Fevrier 2010 |
|
|
![]() |
|
SAISON 1 Guide des épisodes ![]() |
|