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- BELPHEGOR OU LE FANTOME DU LOUVRE - |
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Scénario et RéalisationRéalisation : Claude BarmaAdaptation et scénario : Jacques Armand Participation au scénario : Claude Barma D'après le roman d'Arthur Bernède |
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DistributionIsaac Alvarez : BelphégorYves Rénier : André Bellegarde Christine Delaroche : Colette Ménardier Juliette Gréco : Laurence Borel et sa sœur jumelle Stéphanie Hiquet René Dary : le commissaire Ménardier Paul Crauchet : le gardien Gautrais François Chaumette : Boris Williams Sylvie : Lady Hodwin Germaine Ledoyen : madame Pinolet |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Né le 5 janvier 1871 à Redon, Arthur Bernède gagne Paris en 1890 et s’inscrit au Conservatoire. Malheureusement des problèmes de santé lui ferment la porte au de chanteur lyrique. Il se tourne vers l’écriture d’opéras, de pièces lyriques et de théâtre. En 1892, il publie un premier recueil de nouvelles (Les contes à Nicette) Après un mariage, un divorce et un court passage, comme employé, à l'Hôtel de Ville de Paris, il décide de travailler pour le cinéma -Au total une vingtaine de ses livres sont portés à l’écran entre 1906 et 1930- Parallèlement, en 1919, il fonde, avec Gaston Leroux et René Navarre, la Société de Cinéromans Arthur Bernède mourut le 20 mars 1937 d'une crise cardiaque après avoir prononcé un discours devant la Société des Gens de Lettres Il nous laisse plus de 200 romans dont certains sont devenus des classiques du genre : Belphégor, Judex ou Mandrin Belphegor L’intrigue est assez simple et la forme respecte les règles en cours à cette époque. Un mystérieux fantôme hante le Louvre… Un gardien a été assassiné… « Il y a un fantôme au Louvre Telle était l’étrange rumeur qui, le matin du 17 mai 1925, circulait dans notre musée national. Partout, dans les vestibules, dans les couloirs, dans les escaliers, on ne voyait que des gens qui s’abordaient, les uns effrayés, les autres incrédules, et s’empressaient de commenter l’étrange et fantastique nouvelle. Dans la salle dite des « David », devant le célèbre tableau, le Sacre de Napoléon, deux gardiens discutaient avec animation. (…) Mme Gautrais avait raison… La comédie de la veille allait se transformer en un des drames les plus mystérieux et les plus effrayants qui eussent jamais bouleversé l’opinion publique. Lorsque le lendemain, dès la première heure, Gautrais, qui n’avait pas fermé l’œil, pénétra, le premier de tous, dans la salle des Dieux barbares, quel ne fut pas son effroi en découvrant, près de la statue de Belphégor, renversée de son socle sur les dalles, le corps inanimé de Sabarat. » Le commissaire Chantecoq, avec le concours de sa fille Colette, est chargé de l’enquête. Le jeune journaliste du Petit Parisien, Jacques Bellegarde, s’intéresse lui aussi à l’affaire. Pour le lecteur, le mystère est total, mais à aucun moment il n’est perdu. L’écrivain ne lui cache rien, il peut accompagner les héros dans leur enquête et c’est en leur compagnie qu’il découvrira qui se cache derrière Belphégor. Belphegor est d’abord publié sous forme de feuilleton en 1927 dans le quotidien « Le Petit Parisien » avant d’être adapté pour le cinéma par Henry Desfontaines, ce n’est que par la suite qu’il est publié par les éditions Tallandier, avec comme illustrations des photos du film. En 1965, il est adapté pour la télévision où il connaît un immense succès. Voulant probablement profiter de celui-ci, Georges Combret et Jean Maley tournent, en 1966, « La malédiction de Belphegor », une lointaine adaptation qui passe inaperçue. Il faut ensuite attendre l’année 2000 pour que Belphegor revienne à l’écran. Mais dans ce dernier cas, le rapport avec le Belphegor de Bernède est uniquement nominal. La série tv En mars 1965, devant des téléspectateurs ébahis, Belphegor envahit les écrans bombés des télévisions. L’engouement est immédiat et l’audience atteint les 10 millions. Qui est derrière ce succès : Claude Balma. Le réalisateur a retravaillé le scénario de Bernède adroitement en y ajoutant une touche d’ésotérisme, en transformant le journaliste en étudiant (modernité oblige) et en substituant au trésor des Rois de France un mystérieux métal, le Paracelse –du nom d’un chimiste et médecin suisse, maître à penser des Roses-Croix. Et face au refus du Musée d’autoriser le tournage de la série, il a recréé les salles du Louvre en studio… Certes, les spécialistes de Belphegor lui reprocherons ses adaptations et jugerons les épisodes trois et quatre très décevants, mais qu’importe puisque durant un mois le public est au rendez-vous ! Qu’importe puisque 40 ans plus tard la série est devenue mythique! Belphegor. Lorsque la chanteuse de cabaret, Juliette Gréco, accepte les personnages de Laurence Borel et sa sœur jumelle Stéphanie Hiquet, elle a déjà une vingtaine de films à son actif, parmi lesquels Orphée de Jean Cocteau, Elena et les hommes de Jean Renoir. Sa chevelure brune et sa voix sensuelle, sa brève vie de femme mariée puis de concubine, sa réputation de femme libre –ancienne résistante, ancienne des Jeunesses communistes, ancienne chanteuse au « Le Bœuf sur le toit », cabaret de la Rive Gauche- en font un personnage sulfureux. Voilà, peut-être, pourquoi aucune autre actrice n’aurait pu interpréter le personnage de Laurence Borel avec autant de justesse -aux yeux des téléspectateurs-. Au point qu’aujourd’hui encore ce personnage lui colle à la peau. L A
Le jeudi 23 Aout 2007 |
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LA SERIE DE 1965 Guide des épisodes ![]() |
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ADAPATIONS CINEMATOGRAPHIQUES Guide des épisodes ![]() |
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