La Blonde au bois dormant est un téléfilm franco-belge, tourné dans un Bordeaux imaginaire, qui se situerait à une paire d’heures de l’Abbaye de Fontfroide… Mais qu’importe?
Du mix
Le scénario, de cette mini série, s’organise autour de plusieurs éléments disparates, qui sont autant d’indices que de fausses pistes :
- Dans le train qui amène Chloé, quinze ans, à la gare de Bordeaux, où l’attend sa sœur Estelle, une femme est précipitée hors du train par un tueur.
- Romain, le compagnon D’Estelle, frappé par la foi, part en retraite dans un monastère, mais alors qu'il souhaite de bonnes vacances aux filles, Chloé lui glisse quelques mots à l’oreille.
- Sur la route qui conduit Estelle et Chloé jusqu’à la maison de leur père, les filles se disputent. Excédée, Estelle arrête la voiture et sort faire quelques pas au bord d’un lac. A son retour sa sœur a disparu.
- Le commissaire Renaud Mandry, qui est en charge de l’enquête sur les meurtres du train, alors qu’il dispute la garde de son fils à son ex épouse, est abordé par une avocate qui lui propose ses services.
- Le tueur vient de faire une nouvelle victime. Renaud Mandry convoque Estelle afin qu’elle identifie le corps. Mais ce n’est pas sa sœur… Comment aurait-il pu en être autrement? Par contre la victime ressemble étrangement à Chloé
- Estelle retrouve la trace de la morte dans le monastère où s’est retiré son fiancé, devenu bizarrement muet.
- L’identification de la jeune fille la conduit jusqu’au domicile de l’avocate. La victime, Laura Salvi, était une fugueuse recueillie par le mari de cette avocate
(…)
... à la géométrie
Avec de tels éléments, la tâche des scénaristes n’était pas des plus simples. Comment relier ces faits hétéroclites afin, qu'au final, ils convergent? En faisant appel à l’une des dominantes du cinéma Hitchcockien : la géométrie.
Un serial killer sévit à bord d’un train, la sœur d’Estelle disparaît au bord d’un lac. Qu’elle est le point commun à ces deux affaires? Aucun, si ce n’est qu’elles ont voyagé dans le même train… comme des centaines d’autres personnes.
N’avoir aucun point commun, n’est-ce pas la définition stricte du parallélisme?
Parallélisme des faits, des vies, des couples, des lieux, telles sont les lignes de forces qui structurent ce télé-film.
Et lorsque les parallèles se rencontrent, le chaos s’installe et le sérail killer (chaos mental par excellence) meurt de l’absence de rails, pendant que le télé film prend une autre direction.L A
Le mardi 17 Juillet 2007 |
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