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- DAVID NOLANDE - |
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Scénario et RéalisationScénaristesJoël Houssin Valérie Fadini Réalisateur Nicolas Cuche |
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DistributionFrédéric Diefenthal .... David NolandeJean-Louis Foulquier .... Sauveur Elsa Kikoïne .... Corinne Edouard Montoute .... Franck Claude Faraldo .... Alexian Manon Lanneau .... Natasha |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Un soir où David roule trop vite, il tue accidentellement une vieille gitane et la malédiction s'abat sur lui : il a pris une vie, il doit en sauver d'autres. Et s'il échoue ou n'intervient pas assez vite, un drame terrible frappera un membre de sa famille. Rêves prémonitoires et visions de mort rythment ses jours et ses nuits et sa vie devient une course contre la montre perpétuelle pour sauver in extremis qui d'un suicide, qui d'une mort dans un incendie ou un accident de moto… Une seule solution pour sortir de cet enfer, réussir à faire lever la malédiction. Mais comment ? Présentation sur programmes.france2.¦fr. D'un David à l'autre Le genre fantastique est une vieille tradition dans les séries télévisées Made in USA, dont un des avatars les plus grotesques est probablement « Buffy contre les vampires » (à moins que ce ne soit Médium…). On se souvient de David Vincent qui les avait vues une nuit, alors qu'il cherchait un raccourci qui ne trouva jamais… Se souviendra-t-on de ce David là, qui lui non plus ne devrait pas sortir la nuit ?… De fait, toute chose restant égale par ailleurs, le principe de ces deux séries est identique : David Vincent a vu des extra-terrestres, David Nolande à des visions de morts. A moins que ce ne soit l'inverse, à moins que ce ne soit David V qui n'ait des visions et David N qui ne voit… mais qu'importe ? Il suffit d'accepter le postulat suivant : tout est possible, surtout, l'impossible. David Vincent sait que les Envahisseurs sont là, qu'ils ont pris forme humaine et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé... il consacrera 43 épisodes à cette unique tâche. David Nolande sait qu'il a tué une fée, qu'il lui faudra sauver beaucoup de vie pour une seule qu'il a détruite, et que s'il échoue, il verra périr l'un des siens… à cette unique besogne il a déjà consacré 6 épisodes. Dans un cas comme dans l'autre la série se résume à une simple idée que l'on va décliner à l'infini. Episode 1 : David Nolande sauve une vie. Episode 2 : David Nolande sauve une vie. Etc… De la surprise au suspense La répétition n'engendre-t-elle pas l'ennui ? Ne tue-t-elle pas la surprise ? N'annihile-t-elle pas le suspense ? Le risque est grand qu'à trop revenir sur l'ouvrage le spectateur ne fuit. Au terme du sixième épisode, les scénaristes et le réalisateur ont évité ces écueils. Intrinsèquement cette série porte une des règles d'or du suspense : le spectateur sait tout. Il sait ce qui est advenu, il sait ce qui va advenir. Chaque geste, chaque parole des protagonistes est perçue au travers de ce filtre. Dans ces conditions, le public est hanté par une seule question, celle qui engendre le suspense : Nolande va-t-il réussir à sauver une vie ? Et c'est dans l'intervalle de temps, entre la question et la réponse que les scénaristes font preuve d'ingéniosité : Nolande, contre toute attente, échouer. Il ne parvient pas à sauver une vie, il cause la mort d'un « innocent ». Dans le premier épisode, Nolande rêve d'un ami qui tombe du haut d'un escabeau et passe au travers de la fenêtre. David demande à Franck de joindre l'homme et de lui demander de ne pas monter sur un escabeau… Le coup de téléphone provoque la chute de l'homme… Dans un autre épisode Nolande croit sauver un jeune en lui envoyant Sauveur. C'est le contraire qui se produit. La surprise de ces morts accentue le suspense, puisqu'elle ouvre le champ des réponses à la question : Nolande va-t-il réussir à sauver une vie ? De la couleur au mouvement de la caméra. Le suspense, qui est porté de façon magistrale par les scénarii, est amplifié tout aussi adroitement par la réalisation. Les reflets dans les vitres sont légions, tout comme les plans serrés sur les visages. Que ce soit le visage déformé par la fatigue et l'angoisse de David ( Frédéric Diefenthal), le visage paisible de Sauveur (Jean-Louis Foulquier) ou celui de Franck (Edouard Montoute) personnage qui baigne dans l'insouciance et le bonheur ou enfin celui de Corinne Nolande (Elsa Kikoïne) que rongent l'inquiétude et l'incrédulité. Mais là n'est pas l'essentiel. Il se niche, d'une part, dans l'utilisation des couleurs, comme le blanc, tantôt laiteux, tantôt hospitalier, souvent aveuglant mais toujours annonciateur. Et quand le blanc ne suffit pas le bleu vient le rehausser. D'autre part, dans les accélérations visuelles : tourbillons lors de la malédiction ; grande vitesse lors de l'accident ; hachage lors des visions... Et enfin dans la dilatation du temps, qui va de pair avec ces accélérations. Il suffit de revoir la scène de l'accident de Nolande, de la malédiction, de la chute de l'homme par la fenêtre, du suicide sous le métro, du plongeon de David dans la Seine… A suivre L A
Le samedi 30 Decembre 2006 |
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SAISON 1 (2006) Guide des épisodes ![]() |
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