Les personnages :
Victoire Delorme, épouse de Samuel Delorme, mère de deux enfants, institutrice.
Samuel Delorme, époux de Victoire Delorme, père de deux enfants, policier.
Florent Maléval, époux de Marion Maléval, un enfant issu d’un autre mariage,restaurateur.
Marion Maléval, épouse de Florent Maléval, pas d’enfant, médecin dans la clinique de son père.
L’intrigue :
Victoire et Florent se sont aimés. Et Victoire a avorté de l’enfant de Florent. Et ce dernier a été contraint, sous la pression des parents de Victoire, de quitter la région…
Quinze ans plus tard, parce qu’elle a eu des problèmes cardiaques Victoire et Samuel s’installent dans le sud de la France. Et Victoire retrouve son amour de jeunesse, Florent. Et Victoire et Florent deviennent amants. Et ils décident de divorcer pour vivre enfin ensemble.
Marion disparait et son corps est retrouvé sur la berge d’une rivière. Il s’agit d’un meurtre. Et Florent est soupçonné et alors qu’il va être arrêté il s’enfuit. Et Victoire, convaincue de son innocence, lui transmet des éléments de l’enquête.
Mais Marion aurait eu un amant. Celui-ci serait-il le meurtrier ? Que nenni !
Et Florent est repris…
Coup de théâtre : quelque temps avant sa mort, Marion a rencontré Samuel. Une rencontre tenue secrète par Samuel. Samuel aurait-il enquêté à charge ? Et Florent est libéré…
Un an plus tard : Victoire et Florent vivent ensemble. Et Victoire a eu un enfant de Florent. Mais l’enfant est kidnappé.
Coup de théâtre : aussi explicatif qu’invraisemblable…
Certes, l’intrigue n’est pas d’une originalité sidérante, mais elle ne manque ni d’intérêt ni de possibilité, alors comment expliquer que cette mini série ne parvienne pas à convaincre ?
Parce que tout au long des 6x50 minutes le soleil brille sans discontinuité ? Parce que le couple Delorme est logé dans une somptueuse villa et roule dans des voitures coutant le prix d’un pavillon de banlieue ? Parce que Victoire Delorme arbore des tenues dignes d’une institutrice de la troisième république ? Ces éléments ne sont pas étrangers à l’ennui qui suinte tout au long de ces 6x50 minutes, mais ils restent inhérents à beaucoup de séries et ne suffisent donc pas à expliquer le fiasco.
En fait, la cause de celui-ci réside dans la multiplication 6x50. En d’autres termes dans la permanente dilution et étirement du temps. Il y a fort à parier qu’une 2x50 minutes aurait largement suffi à cette intrigue et aurait métamorphosé ce « Soupçons » en un suspense psychologique palpitant.
L A
Le dimanche 19 Janvier 2020 |
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