Un tueur en série sème la mort et réveille les secrets de famille. Rien de bien original… et pourtant…
A ce très classique prétexte, les scénaristes ont adjoint quelques autres intrigues. Certaines ne sont présentes qu’à l’état d’ébauche, comme les raisons de la profonde brouille entre Céline Trudeau et sa fille Sophie, d’autres encore permettent de dresser le portrait psychologique des personnages, par exemple l’existence d’un mystérieux chinois dans la vie de la première victime identifiée du tueur, et quelques autres ne servent qu’à brouiller les pistes en donnant vie au lieu, il en va ainsi du complot de la mairesse ou les sabotages des engins de la mine ou encore l’étrange comportement de Louis-Philippe Ricard, le fis de la mairesse et l’époux de Sophie.
A ces arcs secondaires parfaitement entrelacés les uns aux autres, les scénaristes ont imaginé un mode opératoire et un mobile au tueur en série peu usités.
A ces qualités indéniables, il convient d’ajouter le jeu impeccable des acteurs que ce soit celui de Mélanie Langlais ou de Alexandre Landry, de Patrick Hivon ou de Noah Parker…
Enfin, il convient de souligner l’originalité du décor naturel choisi : Le Grand Nord, à la frontière du Labrador, plus précisément dans la ville de Fermont, dans son mur-écran (1) et dans ces mines à ciel ouvert.
1- Ce mur-écran, unique en Amérique du Nord, est un concept d’architecture nordique qui sort de l’ordinaire. Long de 1,3 km, il étend ses bras pour protéger la ville des vents dominants du Nord. Le mur, comme on l’appelle, est le centre-ville de Fermont. Il abrite 344 logements, les services communautaires, scolaires, municipaux, de santé et de loisirs (aréna, piscine, salle de quilles), le centre commercial.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fermont
L A
Le vendredi 17 Janvier 2020 |
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