Série TV en six épisodes à cette heure, Balthazar, contrairement à ce que suggère ce titre repose sur un duo : un médecin légiste ; un commandant de police.
Lui : irrévérencieux, souriant et moqueur, particulièrement observateur, capable, à partir du moindre indice, de reconstruire la scène du crime. Sa force se niche dans son traumatisme probablement inaugural : sa femme a été égorgée. Et depuis il parle avec les morts, ceux qu’il autopsie et celle qu’il aimait et qui lui rend invariablement visite dès qu’il est seul à son domicile.
Elle : mère de deux adolescents, mariée et débordée par son travail. Récemment débarquée à la Criminelle, elle apprécie moyennement la désinvolture du médecin qu’elle croise lors de ses enquêtes. Au fil du temps, elle recueille les preuves irréfutables de l’infidélité de son époux.
Autour de ce duo masculin féminin, les scénaristes tissent des intrigues souvent complexes qui empruntent de-ci de-là tout en restant originales.
Cette première saison aurait rencontré son public séduit par le charme et le jeu des acteurs. Certes, Balthazar s’inscrit dans la liste des meilleures séries FR mais elle souffre comme beaucoup de productions hexagonales de propreté des images, clarté des décors, netteté des montages. En d'autres termes, elle semble imprimée sur du papier glacé.
L A
Le jeudi 10 Janvier 2019 |
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