En quête autour et au cœur d’une secte, d’un orphelinat, d’une famille de noble allemand, d’une abbaye…
Il et elle arrivent. Il : le commissaire Pierre Niemans ; elle : la capitaine Camille Delaunay.
D’où viennent-ils ? Probablement du siège de l’OCCS (Office Central contre les Crimes de Sang), unité de police qui traite des affaires aussi complexes que délicates.
Que sait-on d’eux ? Rien, si ce n’est qu’ils agissent sans aucun respect pour les procédures. Un paradoxe au vu des affaires qui leur sont confiées !
Explorateurs de l’âme humaine, de ses perversions et de ses délires, ils se confrontent aux résurgences de contes et légendes moyenâgeuses ou aux lectures délirantes de livres saints. Et c’est dans les sombres caves ou les cryptes labyrinthiques d’églises, d’abbayes ou de châteaux, ces lieux chargés d’histoires ténébreuses, qu’ils affrontent des meurtriers à l’esprit dérangé par des croyances ancestrales, des besoins irrépressibles de vengeance.
Tout au long de cette première saison, le spectateur est placé en position de regardeur, il ignore tout du duo d’enquêteur et ne sait que ce qu’il leur voit faire ; leur personnalité, leurs failles ne se révèlent qu’au fil des épisodes, au travers de leurs actes : Niemans a peur des chiens, c’est à cause de cette peur, exposée à l’écran, à l’occasion de l’attaque d’un chien de guerre, qu’une facette de sa personnalité est mise à jour ; Delaunay reçoit des appels de téléphoniques d’un correspondant qui demeure muet, elle supporte mal l’univers de l’orphelinat, ce sont ces deux faits, eux aussi exposés à l’écran, qui permettent de dévoiler son passé douloureux.
Rien n’est dit, tout est montré…
Bénéficiant de solides scénarios aux rebondissements multiples, d’un casting parfaitement exploité, de décors en osmose avec les intrigues impeccablement filmés et de l’irréprochable duo Erika Sainte Olivier Marchal, « Les rivières pourpres » saison un, se hisse en pole position des productions made in fr
L A
Le mercredi 3 Octobre 2018 |
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