« En Provence, l’humeur est à la fête : Sandra, la fille d’une restauratrice renommée, se marie. À cette occasion, Alice est de retour après quatre années d’absence. Mais la joie des retrouvailles est de courte durée : quelques heures après la cérémonie, la mariée est retrouvée morte en bas d’une falaise. Or ce qui ressemble de prime abord à un suicide pourrait bien être un meurtre. Vincent, un proche de la famille, commence alors à enquêter et, en soulevant le rideau des apparences, tombe sur de bien sombres secrets de famille… » Dossier de presse.
Sous le soleil, en bord de méditerranée, de restaurant en restaurant… Après une dizaine d’années d’absence des écrans plats, les sagas estivales seraient-elles de retour ? Avec elles, les héroïnes féminines au passé débordant de zones d’ombres, les familles aux lourds secrets enfouis sous un tombereau de silence, les amours aussi impossibles qu’improbables, les meurtres aux mobiles enracinés dans le temps jadis, auraient-ils ne nouveau droit de cité sur l'antenne des grandes chaînes ?
« Noces rouges » serait-elle le signe avant-coureur de ce retour avec tambours et trompettes ?
Des inserts de vues aériennes sur des paysages idylliques baignés dans la lumière éclatante du bord de mer par temps calme ; des secrets de famille qui s’emmêlent les uns aux autres, résonnent et s’approfondissent dans un abysse sans fond où flottent entre deux eaux cadavres et mensonges…
“ Ici, comme dans les sciences naturelles, se confirme la loi constatée par Hegel dans sa Logique, loi d'après laquelle de simples changements dans la quantité, parvenus à certain degré, amènent des différences dans la qualité .” Le Capital, livre 1, tome I, p. 302, E. S., 1971.
Ici comme ailleurs, la quantité d’embrouilles familiales se métamorphose en qualité, et tel un grain de sable qui par milliard devient plage, l’accumulation de « cadavres dans les placards » transmute en saga estivale !
« Noces rouges », la saga de l’été 2018, dont les épisodes se regardent comme se feuillettent les romans de plage, avec autant de gourmandise que de curiosité… et finalement avec délectation.L A
Le samedi 18 Aout 2018 |
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