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- NOX - |
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Scénario et RéalisationRéalisateur : Mabrouk El MechriScénaristes : Quoc Dang Tran, Jérôme Fansten |
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DistributionNathalie Baye >> Catherine Suzini ||| Malik Zidi >> Raphaël Berger ||| Maïwenn >> Julie ||| Frédéric Pierrot >> Garraud ||| Valérie Donzelli >> Emma ||| Noémie Lvovsky >> Elisabeth Sérény ||| Lubna Azabal >> Hadji ||| Xavier Robic >> De Vasselin |
Guide des Episodes  Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Alors qu’elle planque dans les égouts avec son coéquipier Raphaël, Julie disparait. Sa mère, la très peu maternelle Catherine, ex-membre de la PJ mise à la retraite pour insubordination, qui n'accorde aucune confiance à ses anciens collègues, décide de partir à sa recherche. Mais ne pouvant agir seule, elle se résout à faire équipe avec Raphaël, qu’elle rend par ailleurs responsable de la disparition de sa fille… L’originalité et la force de cette série, au solide casting et qui n’hésite pas à flirter avec le gore, se nourrissent de sa géographie. Paris, avec ses chômeurs, ses sans-papiers, ses SDF qui squattent de-ci de-là, ses flics et ses truands, résonne avec les différents niveaux de son sous-sol, de ses boyaux, tunnels de métro et catacombes. En surface, sous un soleil parfois absent, la transparence semble de mise et les flics forment une grande famille de solidarité ; en sous-sol règne le côté obscur, celui où se terrent les trahisons, celui où les égouts charrient toutes les saloperies, celui du darkmonde où tous les trafics sont permis. A ce double niveau correspond une double intrigue : ceux qui kidnappent ne sont pas ceux qui la séquestrent ; et la motivation des premiers n’a aucun rapport avec celle des seconds. Ainsi, le nombre deux s’impose comme celui autour duquel se bâtit la série : deux niveaux ; deux intrigues ; deux groupes de criminels ; deux enquêtes, celle de Catherine et Raphaël, celle de l’inspection générale des services. Et c’est autour de ce même nombre que s’organise la psychologie de chacun : la face publique et la face obscure de quelques flics ; l’indifférence amour sacrificielle de Catherine ; la sexualité double de Julie ; le tiraillement de Raphaël entre deux femmes. etc. Si « Nox » n’est pas sans fasciner, il échoue quelque peu à arracher la totale adhésion du regardeur, peut-être parce que le scénario oublie que deux est égale à un plus un, que les contours de chacun un doivent être parfaitement dessiné, que ceci constitue la condition à ce que la relation de l’un à l’autre acquière la force de la clarté, en d’autres termes évite les ellipses, les raccourcis, les invraisemblances et autres tunnels semi-brumeux. L A
Le dimanche 18 Mars 2018 |
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