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- SOUVIENS-TOI - |
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Scénario et RéalisationRéalisation : Pierre AknineScénario : Pierre Aknine et Anne Badel |
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DistributionMarie Gillain : Dr Marie Kempf ||| Sami Bouajila : le commandant Benoît Belgarde ||| Zélie Rixhon : Madeleine Frankwiller ||| Philippe Duclos : Capitaine Lacombe ||| Julie-Anne Roth : Charlotte Belgarde ||| Gilles Vandeweerd : Emmanuel Dufoix ||| Yves Pignot : le juge Bernard ||| Pierre Lottin : Enzo Gaudin ||| Patrick Catalifo : Richard Vasseur ||| Isabelle Renauld : Fabienne Gaudin ||| Corentin Lobet : Donche ||| Flonia Kodheli : Anne Rouah ||| Fabrice Adde : Laurent Kempf ||| Helena Coppejans : Natasha Franckwiller ||| Thomas Ancora : Mathieu Derive ||| Oksana Pantazidis : Lila Vasseur ||| Bérangère Bonvoisin : Jocelyne Belgarde ||| Angelo Bison : Ferdinand Mesmer ||| Salomé Dewaels : Carla Soulier ||| Isaac Van Dessel : Adrien Derive |
Guide des Episodes Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Madeleine, huit ans, est l'unique rescapée et donc l’unique témoin du triple meurtre de ses parents et de son petit frère de quatre mois. Mais la fillette, en choc post-traumatique, est complètement amnésique et mutique. Belgarde, le flic en charge de l’enquête, passe un deal avec Marie Kempf, pédopsychiatre : il rouvre l'enquête sur la défenestration de sa fille, Lila, qui s’était conclue trois ans plus tôt sur la thèse du suicide ; elle prend en charge Madeleine 24 heures sur 24. Et voilà le téléspectateur parti pour une double enquête en six épisodes de 50 minutes. Et voilà le téléspectateur embarqué dans le sillage de personnages aux traumas aussi pesants que celui dont souffre la jeune Madeleine. Belgarde : sa mère, qui ne s’est jamais occupée de lui, avait 14 ans lorsqu’elle le mit au monde. Aujourd’hui, atteinte d’un Alzheimer naissant, il s’occupe d’elle à contrecœur et lui interdit d’approcher ses enfants. Marie Kempf : depuis la mort de sa fille, elle a cessé d’exercer au motif qu’une pédopsychiatre qui reste aveugle au malaise de ses propres enfants ne peut prétendre conseiller les autres. Quant à l’ex de Marie ou aux grands-parents et oncle de Madeleine, ce n’est guère la joie non plus. Le premier, sous une fausse identité, harcelait Lila au prétexte de la protéger. Les seconds pataugent dans la mesquinerie, la méchanceté, la petite délinquance et l’imbécilité. Quelques autres personnages peu recommandables pour les uns, baignant dans le malheur pour les autres, complètent la galerie… Seule la femme de Belgarde échappe au syndrome de la vie plombée… peut-être parce qu’elle se meut dans la joie de la maternité féconde… Malgré cette surcharge psychologique, le scénario ne manque ni de finesse ni de justesse, nonobstant les quelques ellipses regrettables. Cela est probablement dû, en grande partie, au jeu impeccable des acteurs et en particulier à celui de la très jeune Zélie Rixhon qui campe une Madeleine des plus réelles. Pour conclure, il convient de souligner le caractère doublement transgressif de l’intrigue. Transgressif et percutant dès les premières minutes, avec la découverte, au milieu du carnage, d’un nourrisson abattu par arme à feu. Transgressif, dans son dénouement lorsque les ressorts du drame sont dévoilés, et cela malgré le happy end peu vraisemblable. L A
Le samedi 24 Fevrier 2018 |
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