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- LA MANTE - |
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Scénario et RéalisationCréation : Alice Chegaray-Breugnot, Grégoire Demaison, Nicolas Jean et Laurent VivierRéalisation : Alexandre Laurent Scénario : Alice Chegaray-Breugnot, Grégoire Demaison, Nicolas Jean et Laurent Vivier |
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DistributionCarole Bouquet : Jeanne Deber (née Carrot), dite « La Mante » ||| Fred Testot : Damien Carrot ||| Pascal Demolon : Commissaire Dominique Ferracci ||| Manon Azem : Lucie Carrot ||| Élodie Navarre : Szofia Kovacs ||| Jacques Weber : Charles Carrot ||| Serge Riaboukine : Sébastien Crozet ||| Robinson Stevenin : Alex Crozet ||| Frédérique Bel : Virginie Delorme ||| Christophe Favre : Baptiste Séverin ||| Adama Niane : Agent Stern ||| Yannig Samot : Le procédurier Bertrand ||| Steve Tran : Lieutenant Achille ||| Julien Tortora : Lieutenant Gallieni ||| Pierre Deny : Le préfet ||| Julien Arnaud : lui-même ||| Stéphane Bourgoin : lui-même ||| Bruno Le Millin : Médecin UMD ||| Marc Fayet : Médecin Legiste ||| Cassiopée Mayance : Ninon |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Vingt-cinq ans après son arrestation, la tueuse en série dite « La Mante », qui s’était illustrée par des meurtres d’une rare sauvagerie, revient sur le devant de la scène. Un copycat s’évertue à reproduire à l’identique ses meurtres. « La Mante », de son vrai nom Jeanne Deber, depuis sa prison, propose son aide à la police à condition de n’avoir qu’un seul interlocuteur, Damien Carrot, son fils devenu flic… Il y a bien sûr du « Silence des agneaux » et de Hannibal Lecter, référence incontournable du genre, dans cette mini série. Il y a aussi du « Shining » et sa hache (épisode 6), du Francis Ford Coppola et son montage alterné, chant-meurtre (épisode 4) (1), quelques niaiseries (style « Sous le soleil ») et autres invraisemblances… mais il y a surtout dans cette « Mante » un double défi : se défaire de l’estampille Plom-Plom des séries TF1 ; rendre sympathique un être abject. En ce qui concerne la première de ces visées, la multiplication d’images-chocs, de scènes à tendance gore soft, une adroite maitrise d’un suspense meurtrier ainsi que le maintien à distance de la tonalité humoristique propre à la chaine permettent à cette série d’atteindre cet objectif. Le second pari, intrinsèquement lié au premier, relevait d’une complexité plus délicate. Comment créer de l’empathie envers un tueur en série de surcroit féminine ? Et la réponse est triple : le traumatisme de la petite enfance, origine du mal, des pulsions meurtrières qui rognent Jeanne ; ses victimes étaient coupables d’abjections, elle devient ainsi comme un bras de la justice ; recouvrir ses atrocités sous celles de son copycat, un être doublement monstrueux (2). 1- « The Cotton Club », « The Godfather » 2- Derrière, ce doublement monstrueux qui consiste à expliquer la monstruosité mentale par une monstruosité physique, ne se cache probablement aucun jugement « moral » et ne relève que de la maladroite facilité scénaristique. Du moins faut-il l’espérer… L A
Le vendredi 10 Novembre 2017 |
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2017 Guide des épisodes ![]() |
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