Au beau milieu de la nuit, Eve Mendel, professeure de français, reçoit un inquiétant coup de téléphone de l’une de ses élèves. Eve Mendel se rend aussitôt à la gendarmerie.
Le capitaine Gaspard Deker, qui vient de prendre la direction de cette gendarmerie, lance immédiatement les recherches.
Le corps de la jeune fille sera découvert dans la forêt… et au même moment ses deux meilleures amies disparaitront à leur tour.
La forêt, que les réalisateurs et scénaristes voulaient au centre de cette série policière, qu’ils souhaitaient probablement hisser au rang de personnage, en la métamorphosant en écrin de l’horreur, en antre du monstre, n’envahit l’écran que de son camaïeu de couleurs inoffensives. Et le loup blanc qui guide Eve Mendel, enfant sauvage retrouvée une vingtaine d’années plus tôt par le médecin du village, jusqu’à l’étrange sépulture où repose Jennifer, affiche un museau d’animal domestique.
L’horreur se terre dans une cavité, au cœur de la forêt, mais la pudeur de la caméra n’en saisit aucun fragment et l’amoncellement d’objets disparates, dans la demeure dissimulée sous un tapis de feuilles mortes d’un individu jailli du passé, n’ajoute aucun mystère à l’horreur occultée.
« La Forêt » a frôlé le meilleur de l’obscur, du sordide. Le casting était parfait ; les personnages convaincants dans leur secret, leur déviance ou leur traumatisme ; l’intrigue multiforme empruntait les sentiers escarpés du tueur en série au visage affable…
« La Forêt » n’atteint que l’honnête série que les amateurs découvrent sans déplaisir, même si l’épisode final leur laisse un goût d’inachevé ou du moins de mal fagoté.
L A
Le samedi 1 Juillet 2017 |
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