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- ZONE BLANCHE - |
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Scénario et RéalisationRéalisateurs : Thierry Poiraud, Julien Despaux Scénaristes : Mathieu Missoffe, Florent Meyer, Antonin Martin-Hilbert |
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DistributionSuliane Brahim : Laurene Weiss ||| Hubert Delattre : Martial Ferrandis / Nounours ||| Laurent Capelluto : Franck Siriani ||| Samuel Jouy : Bertrand Steiner ||| Renaud Rutten : Louis Hermann ||| Tiphaine Daviot : Camille Laugier ||| Camille Aguilar : Cora Weiss ||| Anne Suarez : Lea Steiner ||| Brigitte Sy : Sabine Hennequin ||| Dan Herzberg : Gaspard Bellan ||| Cyrielle Gyr Debreuil : Anna Delambre ||| Thomas Doret : Rudy Guérin ||| Pascal Elso : Pierre Winkler ||| Naidra Ayadi : Leila Barami ||| Clara Ducher : Laurene Weiss jeune ||| Daniele Denie : Mathilde Winkler ||| Pierre Nisse : Pierre Winkler ||| Bruno Dreyfurst : Jérôme Bergeron ||| Christian Magnani : Pierrot ||| Jean-Michel Balthazar : Maître Caubere |
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De la géographie Villefranche, zone blanche au milieu d’un enfer vert. Territoire non desservi par les réseaux de téléphonie mobile, territoire délaissé et isolé, encerclé par la vaste forêt qui s’étant à perte de vue, enserré de tout part, perdu au milieu d’une zone forestière labyrinthique. Villefrance et son bar aux allures de saloon, son shérif, arme à la ceinture, et ses duels au milieu de la rue façon western (1). Villefrance, ses crimes et ses disparitions et le père du maire au look ZZ Top. De la forêt La forêt déifiée. Déité païenne que chacun respecte et craint, force et âme de Villefranche (2). La forêt : ses loups bienveillants (3), ses corbeaux omniscients (4), ses secrets redoutables, ses forces salvatrices (5). La forêt, théâtre de tous les meurtres, espace non cartographié où s’affrontent le Bien et le Mal. La forêt qu’explore inlassablement la Major Laurène Weiss comme à la recherche de ses origines. De la terre La boue, qui salit et flétrit, la glaise où chacun s’englue, s’enfonce et rampe. D’où personne ne semble pouvoir échapper. Le mal se terre, se dissimule au fin fond de grottes inexplorées (6), dans les eaux noires d’un lac (7), dans une fosse à serpents (8), au cœur de marécages (9). Le bien, moine tellurique, se pare des oripeaux de son adversaire, se vautre dans l’intimidation et la torture (10), séjourne au milieu des gravats de bâtisses oubliées. Du noir « Zone Blanche » grave dans le long catalogue de série une marque indélébile : celle de la rupture. Tout est noir. De ses décors à son écriture, de sa réalisation à sa photographie, de sa musique à ses intrigues rien n’échappe au sordide. Entre fantastique, gore et procédural, « Zone blanche » organise la dépendance de ses épisodes autour d’une double disparition : celle de Laurène Weiss, survenue à son adolescence et qui lui a couté quelques doigts ; celle de la fille du maire, survenue dans un passé proche. Passés lointain et proche se mélangent au présent à coup de flash-back, d’inserts (11) et d’hallucinations (12), tous les trois souillés de terre, de boue, de glaise, tous les trois enfouis au cœur de la forêt, dans ces zones blanches de toute carte. De l’espoir Tout est noir ? La Major Laurène Weiss, « shérif » local, d’aspect aussi fragile qu’un roseau, intrinsèquement lié au Bien, irradie la lumière de l’innocence justicière et ses adjoints n’échappent pas à ce lien, à cette lumière qui éclaire avec force la noirceur. « Zone blanche » : du génie. L A
Le lundi 27 Mars 2017 |
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