Drogue, sexe, homosexualité, argent et arrivisme s’entremêlent dans ce soap opera à la Maison Blanche.
D’aucuns ont cru cerner comme modèle au couple décomposé-recomposé des Hammond celui des Clinton, mais personne n’a fait plus qu’évoquer cette possible source d’inspiration. Car il faut l’avouer, les Hammond ne trainent pas que des casseroles d’ordre sexuelles dans leur sillage. Certes, aucun cadavre n’encombre leur placard et leurs écarts relèvent du moralement acceptable, des actes pour le bien de tous. Mais entre un ex-mari, ex-président érotomane compulsif, un mère alcoolique mondain, un fils drogué, une belle-fille boulimique et un second fils dont la carrière se résume à porter les valises de sa mère, une bête politique convaincue qu’elle seule peut sauver l’Amérique, chacun en conviendra : la dynastie des Hammond a des fragrances de Dallas.
Ajoutez à ce remugle limite indigeste, une journaliste qui a construit sa renommée sur les potins mondains croustillants, un redan-chef au pénis agile et une débutante aux dents qui raient le parquet et vous obtenez une série apolitique acerbe, cynique et décapante magistralement servie par une distribution prestigieuse.
L A
Le samedi 9 Octobre 2016 |
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