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- MARSEILLE - |
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Scénario et RéalisationScénario : Dan FranckRéalisation : Florent Emilio-Siri |
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DistributionGérard Depardieu : Robert Taro, le maire de Marseille ||| Benoît Magimel : Lucas Barres, premier adjoint de Robert Taro, dauphin puis rival du maire ||| Géraldine Pailhas : Rachel Taro, la femme du maire, violoncelliste ||| Nadia Farès : Vanessa D'Abrantes, présidente du conseil général des Bouches du Rhône ||| Stéphane Caillard : Julia Taro, journaliste à La Provence et fille de Robert et Rachel Taro ||| Hippolyte Girardot : Dr Osmond, ami du maire ||| Éric Savin : Pharamond, le rédacteur en chef de La Provence ||| Pascal Elso : Pierre Chasseron, chef de file du Parti du Centre, ancien trésorier de l'UPM ||| Lionel Erdogan : Alain "Costa" Costabone, directeur de cabinet de Robert Taro ||| Nassim Si Ahmed : Selim ||| Guillaume Arnault : Éric ||| Hedi Bouchenafa : Farid, le caïd de la cité Félix Pyat ||| Jean-René Privat : Ange Cosoni ||| Maruschka Detmers : la secrétaire générale de l'UPM ||| Gérard Meylan : Michel Duprez, tête de liste socialiste à la mairie de Marseille ||| Antoine Coesens : le représentant du promoteur immobilier ||| Nozha Khouadra : Chaïma Joste, colistière de Robert Taro ||| Carolina Jurczak : Barbara, l'assistante personnelle de Lucas Barres ||| Mourad Tahar Boussatha : Nasser |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Elle était annoncée, elle était attendue… List of defects • Marseille, la ville, est réduite à quelques vues aériennes tant et si bien que la série aurait pu s’intituler La Ville. Libre à chacun de la nommer au gré de sa fantaisie • Il convient de patienter une paire d’épisodes pour que le personnage de Julia Taro se défasse de sa frivolité agaçante et acquière une consistance psychologique • Le mobile qui alimente la haine de Lucas Barres envers Robert Taro plombe l’intrigue politique et la fait dériver la série vers les eaux troubles de la telenovela. D’aucuns ajouteront quelques autres défauts, comme un éclairage par trop « Plus belle la vie » ; une musique parfois boursouflée ; des personnages féminins mal cernés et de ce fait réduits à des caricatures… List of qualities Mais aussi longue que soit cette liste, rien ne justifie le dézingage aussi total qu’expéditif et sans appel qu’a subi cette série. A moins, bien sûr de juger indigne : • d’éclairer les égouts de la société, là où confluent les intérêts de certaines fractions de la mafia et du monde politique. • de mettre en scène les ambitions personnelles, qui n’ont que faire des convictions, ou les malversations que pratiquent hypocritement quelques élus. • d’admettre que l’économie parallèle ne peut gangrener des quartiers que dans la mesure où elle offre à ses habitants les uniques sources de revenus • d’avoir dépouiller l’intrigue politique de toute invraisemblance • de montrer le rôle du cul non seulement dans la vie de chacun et chacune, mais aussi, et surtout, comme une arme redoutable de manipulation. D’aucuns ajouteront quelques autres qualités, comme un casting prestigieux ; un rythme soutenu ; un Depardieu flamboyant… Et sous ton soleil implacable Au final, chacun des aspects dans un plateau de la balance de la critique, il est un peu fort en café de décréter que la série « Marseille » est un « Dallas phocéen érotico-démodé », à moins bien sûr qu’il ne faille y voir l’affirmation que cette fiction ne s’inspire en rien du réel, à moins qu’il ne faille y voir que la nostalgie des temps bénis où « univers impitoyable » ne rythmait qu’avec « Patrie du dollar du pétrole ». L A
Le mercredi 12 Mai 2016 |
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