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- SECTION ZERO - |
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Scénario et RéalisationRéalisateur : Olivier MarchalScénariste : Olivier Marchal, Xavier Durringer |
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DistributionOla Rapace : Sirius Becker ||| Catherine Marchal : Elie Klein ||| Pascal Greggory : Henry Munro ||| Tchéky Karyo : Franck Varnove ||| Francis Renaud : Robert 'Bob' Bianchi ||| Constantin Balsan : Christian Kaltz |
Guide des Episodes  Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Il a suffi de quelques guerres et de quelques « expériences » nucléaires pour que les Etats surendettés renoncent et pour que des multinationales ultra-puissantes s’emparent du pouvoir. Prométhée, l’une d’entres elles, se propose de créer une armée de Mékas, hommes sans pitié, démunis de tout sentiment. Face à la puissance milice de Prométhée, le Black Squad que dirige Munro, va se dresser la Section Zéro… Désertant les intrigues du « 36, quai des orfèvres » et les dérapages de « Braquo », Olivier Marchal invite le public à s’immerger dans un monde où la division sociale a atteint son stade suprême. Et c’est tout naturellement qu’il se tourne vers les univers de : • « Mad Max » pour les voitures déglinguées aux vitres grillagées. • « RoboCop » pour les flics robotisés et les drones mitrailleurs. • « Outland » pour l’importance de la drogue dans la génération d’êtres surpuissants. • « Blade Runner » pour un certain climat. • « New York 1997 » pour la puce dans la tête de son héros. • Quelques Bikers movies • La musique métal, les néo-punks, les nazis, les enfants soldats, la Shoa… pour l’ambiance post apocalyptique pré fin du monde. Autant d’éléments, qui ajoutaient au bain de testostérone dans lequel il plonge la quasi-totalité de ses personnages, ont valu à Olivier Marchal une volée de bois vert de la part des professionnels de la critique et la moue d’une fraction du public. Certes, cette « Section zéro » souffre de quelques longueurs, de quelques emphases musicales, d’une description par trop monolithique des personnages, mais pour autant elle est loin de ne brasser que du vent et tient honorablement ses promesses. Elle les tient grâce à : • Un casting convaincant. Citons, pour ne pas les énumérer tous, Catherine Marchal, Pascal Greggory et Francis Renaud • Un agencement adroit des diverses sources d’inspiration, au service d’un scénario glaçant à souhait qui sait éviter l’écueil de la prise du palais d’Hivers en fin de saison. • Une mise en scène de la violence et du sexe en parfaite adéquation avec le monde sans espoir dans lequel évoluent les protagonistes • Une adroite et pertinente exploitation de décors naturels postindustriels : entrepôts désaffectés, bâtiments en ruines, chaussées défoncées, immeubles délabres, terrains vagues, etc Au bilan, et n’en déplaise aux pisse-vinaigre et autres fesse-mathieux, « Section zéro » Saison 1 : une série qui mérite une Saison 2 ! L A
Le dimanche 25 Avril 2016 |
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