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- DESTINATION DANGER - |
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Scénario et RéalisationCharles Frend ||| Peter Graham Scott ||| Michael Truman ||| Terry Bishop ||| Seth Holt |
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DistributionPatrick McGoohan : John Drake |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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« Tous les gouvernements ont leurs services secrets. En Amérique, c’est le CIA ; en France, le 2e Bureau ; en Angleterre, le MI 5. L’Organisation Atlantique a le sien aussi. Dans les cas difficiles, on fait appel à moi ou à quelqu’un dans mon genre. Oh, je me présente : je m’appelle Drake, John Drake » Gimmick de la saison 1 Bien avant que « Destination Danger » (1) n’accède à la couleur et se fracasse contre des plagiats de 007, aux scénarii mal maitrisés, elle a tenu lieu de pionnière en matière de série d’espionnage. La saison un. Deux ans avant que les écrans mondiaux ne soient envahis par le premier Bond, apparait sur les postes de télévision le premier épisode de cette série qui met en scène, durant une vingtaine de minutes, un agent secret à la formule précurseur : « je m'appelle Drake, John Drake » (2). Certes, les scénarii des épisodes de cette première saison sont réduits au minimum, mais pour autant ils ne sombrent jamais dans « le vite fait, mal fait », tout au contraire ils font toujours montre de contemporanéité, d’inventivité et de rythme. Inscrivant l’espion dans l’actualité de la « guerre froide » ou les vestiges du nazisme, ils l’expédient aux quatre coins du monde (3), y compris de l’autre côté du rideau de fer. Les saisons deux et trois. Alors que les épisodes passent d’une vingtaine à une quarante de minutes, les scénarii ne perdent pas, dans un délayage pénalisant, de leur densité, ni de leur fluidité. John Drake, certes devenu un agent du M9 (4), ne se départit pas de son charme énigmatique et distant. Aucun arc ne relie les épisodes et ne confère de vie privée à John Drake (5). Libre de toute attache (6), il peut s’envoler immédiatement pour le bout du monde, la valise regorgeant de gadgets. Les aficionados de 007 et de sa panoplie délivrée par monsieur Q jugeront les gadgets de John Drake quelque peu rudimentaires, mais nous ne sommes qu’à la télévision et personne ne peut accuser les scénaristes de manquer d’imagination. Citons entre autres : le rasoir magnétophone, le paquet de cigarettes émetteur-récepteur, les multiples mouchards, les micros directionnels et l’ancêtre visuel du téléphone portable dans sa version boite à musique. Fin et suite En 1966, la série, faute de succès aux USA, s’arrête après deux épisodes qui rompent non seulement avec l’esthétique noir et blanc, mais aussi qui désengagent l’espion de la « guerre froide » au profit d’une lutte contre un avatar mal défini du SPECTRE. Un an plus tard, un certain N°6 débarque au Village (7)… Cet homme, dont l'identité sera occultée durant les 17 épisodes du «Prisonnier», serait-il l’agent secret John Drake ? Patrick McGoohan (8) a réfuté cette hypothèse… 1- « Danger man » en Grande-Bretagne et « Secret agent » aux Etats-Unis 2- « Mon nom est Bond. James Bond » 3- Mais qu’importe le pays, John Drake agit quasi au grand jour. Quelques relents de colonialisme ? 4- Il était agent de l’OTAN lors de la saison 1 5- Les épisodes sont totalement indépendants et l’ordre de visionnage n’importe pas. 6- Il semble insensible aux charmes de la gent féminine 7- « Le Paysage Qui Accuse» aurait été tourné à Portmeirion, bourgade qui devient le Village. « La Ville fantôme » contient quant à lui des prémisses du Village. « Obsession » baigne dans une atmosphère proche de celle du Village. 8- Il aurait par ailleurs refusé le rôle de « Bond. James Bond ». L A
Le jeudi 23 Avril 2015 |
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PREMIERE SAISON (1960-1962) Guide des épisodes ![]() |
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DEUXIEME SAISON (1964-1965) Guide des épisodes ![]() |
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TROISIEME SAISON (1965-1966) Guide des épisodes ![]() |
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QUATRIEME SAISON (1966) Guide des épisodes ![]() |
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