En ce milieu des années 2000, l’indigne héritière de l’ORTF décide de consacrer quelques-unes de ses soirées à la diffusion d’une série directement venue des Us, mais se déroulant à Paris. Et c’est ainsi que naquit « Paris enquêtes criminelles », simple et fidèle transposition dans le décor parisien de « New York, section criminelle ».
Mais c’est là que débutèrent les ennuis…
Les épisodes de la série mère duraient une quarantaine de minutes, alors que ceux de la mouture french devaient atteindre les cinquante-cinq minutes. Autant dire que les scénaristes furent mis à rude contribution.
Malgré la présence de Vincent Pérez, l’audience de la série ne suivit pas la courbe espérée et sa brisure déclinante conduisit la production à se séparer de la rousse au profit d’une blonde. Est-ce la blondeur ou l’aspect enfantin de la nouvelle partenaire de Vincent Pérez qui dopèrent l’audience de la saison 2 ? Comment savoir ? Ce regain d’intérêt du public fut de courte durée, à tel point que la chaine envisagea un instant de mettre un terme à l’aventure.
Lorsque vint le temps de la troisième saison, le public se montra aussi peu enthousiaste, à tel point que ce fut Vincent Pérez qui décida : « Paris enquêtes criminelles », c’était fini pour lui.
Et ainsi disparut des écrans cette série qu’aujourd’hui personne ne regrette tant elle s’érigeait sur des personnages à la vacuité insondables. Aucune intrigue secondaire, aucune histoire personnelle, aucune embauche de sentiments entre les protagonistes ne venaient troubler l’enquête policière, à tel point que le spectateur ordinaire ne pouvait que déserter ce spectacle par trop artificiel.
L A
Le lundi 20 Avril 2015 |
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