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- DUVAL ET MORETTI - |
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Scénario et RéalisationRéalisateurs : Dominique Guillo, Denis Amar, Dennis Berry, Bruno Garcia, Olivier Jamain, Jean-Pierre Prévost |
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DistributionAlexandre Brasseur : L'inspecteur David Moretti ||| Emmanuel Patron : L'inspecteur Vincent Duval ||| Rebecca Hampton : Le commissaire Paloma Ruiz ||| Magloire Delcros-Varaud : César ||| Arthur Jugnot : Nico Moretti ||| Julien Crampon : Julien Duval ||| Gaetan Wenders : le chef des dealers |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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L’idée était intéressante et le projet prometteur : réaliser un remake de la mythique série « Starsky et Hutch » (1) qui aurait pour cadre la capitale de l’Hexagone (2). Et le casting retenu laissait espérer le meilleur… Mais… Il ne suffit pas de vêtir Duval ou Moretti d’un pull vintage, de les faire rouler dans une voiture rouge (3) ou d’ajouter au duo un indic noir (4) pour se hisser à la hauteur de « Starsky et Hutch ». Certes, nos deux inspecteurs sont en bagatelle les copies conformes de leurs modèles, et la gent féminine qu’ils convoitent ou se disputent leur échappe la plupart du temps, mais en gommant l’homosexualité latente qui nimbait les opus américains les scénaristes ont fait fi de l’âme de la série. Alors, oublions l’idée du remake et pour se faire oublions « Starsky et Hutch » et considérons « Duval et Moretti » pour ce qu’elle est : une série française. Et de ce point de vue, elle gagne ce qu’elle perd en prétention et s’octroie une honorable place au rayon des comédies policières légères. Pour autant, ses faiblesses intrinsèques ne disparaissent pas : • Les scénarios manquent de consistance et les dénouements se révèlent invariablement bâclés. • Les accélérés qui tiennent lieu d’inventivité ne parviennent pas à masquer l’absence d’audace de la mise en scène et du montage. • La relégation des personnages féminins au simple rôle de prétexte ampute les intrigues d’une crédibilité fictive. La sous-exploitation du personnage de la commissaire Paloma Ruiz constitue l’exemple le plus criant de cette inhabileté. • L’excitation permanente de Duval et Moretti métamorphose ce duo en une sorte de personnage unique à deux têtes… • Enfin, car il faut bien clore cette liste, l’absence d’arc sentimental ou autre interdit toute addiction et ravale chaque épisode au stade d’objet unique et indépendant qui malheureusement ne se suffit pas à lui-même. La critique des spectateurs, sur Allociné, n’est pas toujours tendre avec cette série, mais quelles que soient ses balourdises, elle ne mérite pas d’être exposée sur les escaliers des Gémonies, même si rien ne justifie de la hisser au pinacle. 1- Série télévisée américaine de 92 épisodes de 48 minutes, diffusée entre le 30 avril 1975 et le 15 mai 1979 sur le réseau ABC. 2- « Starsky et Hutch » se déroulait à Bay City (Californie), une ville imaginaire calquée sur Los Angeles. 3- Alors que Starsky et Hutch roulaient en Ford Torino, les 2 lieutenants français possèdent une Mazda RX-8. 4- Il est étonnant que les scénaristes n’aient pas pensé qu’un indic, qui a pignon sur rue en tant qu’indic, a une espérance de vie avoisinant le zéro. L A
Le mercredi 17 Decembre 2014 |
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2008 Guide des épisodes ![]() |
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