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Adamsberg, Jean-BaptistePars vite et reviens tard |
Réalisation : Régis Wargnier Scénario : Julien Rappeneau, Régis Wargnier, Ariane Fert, Ariane Marrin et Lawrence Shore. José Garcia : le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg || Lucas Belvaux : Danglard || Marie Gillain : Marie || Olivier Gourmet : Joss Le Guern || Nicolas Cazalé : Damas || Linh Dan Pham : Camille || Michel Serrault : Hervé Decambrais || Nadine Alari : Clémentine || Sophie Aubry : Eva || Félicité N'Gijol : Lisbeth || Jean-Gilles Barbier : Favre || Philippe Bas : Maurel || Laetitia Lacroix : Retancourt || Dominique Bettenfeld : Castillon || Stéphane Butet : Kernokian || Jean-Pierre Becker : Voisinet || Jean-Michel Noirey : Roubaud || Grégory Gadebois : Bordenave || Alain Fromager : Langlois || Mathias Mlekuz : Cazalas || Marie-Armelle Deguy : Professeur Mathalon || Jean-Philippe Puymartin : Brezillon || Lana Ettinger : Marianne Bardou || Raphaël Poulain : Blanchet || Jean-Marie Juan : Massena || Éric Perisse : Gauthier || Fabio Tonello : Damas, enfant || Daniel Kenigsberg : Bertin || Esther Sironneau : Isabelle || Arnaud Maillard : Frédéric || Laurent Richard : L'homme "16" || Marc Robert : Estalère || Emmanuel Vottero : Marmet || Titouan Laporte : Victor Danglard || Éric Soubelet : Inspecteur brigade Adamsberg || Damien Givelet L’attention du commissaire Adamsberg est attirée par une vague histoire de tags sur les portes des appartements d’un immeuble!… Des quatre stylisés, peints à l’envers et signés CLT… Des tags qui le plongent dans un malaise diffus. Pendant ce temps, des messages inquiétants sont lus par le crieur d’un marché… Et un homme est retrouvé mort, le corps noirci, dans un appartement que ne souillait aucun tag. Au Moyen Age les quatre servaient à se protéger de la peste! Cette maladie serait-elle de retour? Tous les amateurs de polars connaissent Fred Vargas et tous les lecteurs de Fred Vargas connaissent le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg Les uns comme les autres attendaient avec appréhension l’arrivée de ce personnage sur le grand écran. Avec « Pars vite et reviens tard » Régis Wargnier a tenté de relever le défi et a fait appel à José Garcia pour incarner l’étrange commissaire. Avec ce rôle, l’acteur prouve, une nouvelle fois, qu’il est capable d’interpréter autre chose que des comiques loufoques. Mais nous nous en doutions ! Un homme capable de jouer, avec autant de sincérité, une poule aux côtes d'Antoine de Caunes sur le plateau de canal plus, ne peut être que de l’étoffe d’un Michel Serrault -avec lequel il partage l’affiche. A la sortie de ce film, l’accueil de la critique a été partagé. Certains ont écrit : « Une intrigue trop rocambolesque pour être crédible » « Ce film qui se laisse voir sans ennui, pâtit d'un curieux manque d'énergie intérieur. » « Adaptation malhabile d'un polar de Fred Vargas avec un José Garcia sinistre. » « Interprétation désastreuse, intrigue incohérente (...) mise en scène discount sous ses airs chiadés. » pendant que d’autres s’exclamaient « Un Paris filmé avec un regard, une touche, une lumière et un attachement rarement vus de cette façon-là au cinéma. » « Un polar bien ficelé, à l'atmosphère trouble et mélancolique, aux rebondissements surprenants » « Régis Wargnier a un vrai sens du romanesque, des lieux étranges, des caractères bizarres qui donnent à rêver. » « Malgré des adaptations nécessaires et des infidélités heureuses, Pars vite et reviens tard a su garder ce qui faisait le charme et la force du roman » Alors que penser de ce film? Qu’il reste agréable, mais manque de temps! Jean-Baptiste Adamsberg est un personnage complexe, aux habitudes insolites, aux manies singulières, aux méthodes furtives, autant de traits qui ne sont qu’évoqués dans le film. Il en résulte des incohérences et une perte de crédibilité. Deux scènes illustrent particulièrement ce fait : Adamsberg arrive à la brigade en compagnie de son fidèle adjoint, il passe devant un bureau où une femme est venue déposer plainte. Mais une affaire de tag ne relève pas de la brigade. Le policier, qui la reçoit, la dirige vers son commissariat de quartier. Adamsberg pénètre dans le bureau et s’intéresse aussitôt à l’affaire. Pourquoi? Il n’y a qu’une réponse à cette question : parce qu’il est Adamsberg. Il en va de même avec la scène où un simple reflet de diamant permet à Adamsberg de découvrir le coupable. |
José Garcia et Michel Serrault |
[D'après le roman :] Pars vite et reviens tard |