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Mad Max

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Sa Filmographie

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Mad Max
En 1976, Mel Gibson entre dans la carrière d’acteur par le petit écran en apparaissant dans « The Sullivans », une série TV. L’année suivante, il décroche une figuration de joueur de baseball dans « Jamais je ne t’ai promis un jardin de roses », malheureusement son nom n’est pas inscrit au générique. La même année, il est l’un des quatre jeunes que le scénario de « Summer City » implique dans un meurtre.
Deux ans après ces débuts, il connait le succès mondial grâce au personnage de Max Rockatansky, créé par George Miller, et communément désigné par Mad Max. A partir de cet instant, sa filmographie s’allonge de films universellement connus (1), parfois sujets à polémiques.
 

D’un film à l’autre.

Mad Max
Avant d’être un film à grand spectacle et à gros budget, ayant recours à la plus grande de toutes les divas du rock, Tina Turner, Mad Max fut un premier film à très petit budget et au décor minimaliste. Seules la maitrise parfaite d’un montage nerveux, la saturation de la bande-son et une exploitation habile d’une violence suggérée, allant jusqu’au meurtre d’un nourrisson, l’auréolèrent d’une réputation sulfureuse qui se traduisit par des dividendes colossaux. Pour autant, d’un film à l’autre, le fond de l’affaire ne change pas. Les scénarii sont dans les trois cas réduit au minimal narratif, c'est-à-dire à quantité négligeable ; la psychologie des personnages, en particulier celle de Mad est brossée au rouleau, à moins qu’elle ne soit sculptée à la dynamite ; l’action dérive du tournoi de chevaliers (de la route) aux jeux du cirque (de la route) en passant par l’attaque des indiens (de la route).
Certes, d’un film à l’autre, le réalisateur accentue l’aspect cataclysmique des décors, pour nous immerger, au final, dans une ère post-thermonucléaire, mais jamais il n’exploite visuellement les éléments qu’induit cette situation. Au lieu de tenter de répondre à la question, « Comment peut-on glisser d’une délinquance routière ultraviolente à une régression civilisationnelle ? », il chorégraphie un bal masqué. A la tenue de cuir noir, aux relents sado-maso du Max 1, il substitue le grand n’importe quoi, à tendance barbaro-punk, des hordes du Max 2 qu’il oppose au blanc des assiégés. Quant au Max 3 (2), le melting pot des tenues et des coiffures n’a d’égal que la semi-nudité des enfants.

Certains adeptes des sports mécaniques ou nostalgiques des concerts de Nina Hagen ont entr’aperçu derrière la poussière post-apocalyptique des Max 1,2,3, une mise en perspective d’une utopie et contre utopie possible, voire inéluctable. Cette vision entre, bien sûr, en résonance avec tous les diagnostics que dressent les écologistes quant au futur de la planète, pour autant, si cette problématique n’est pas absente de la trilogie, elle reste un prétexte à un scénario global, qui pourrait s’énoncer ainsi : un homme a été contraint de renoncer à une vie de famille pour une vie d’errance.
 

Le Bien

Mad Max
Le nomadisme de Max, son long parcourt sans but qui n’est qu’un détour vers nulle part, s’accompagne d’une lente évolution du Bien.
Au commencement étaient Max et le Mal qui hantait le territoire exigu des routes. Le Bien n’était qu’informe puisque ceux qui le symbolisaient ne se différenciaient guère des chevaliers du camp adverse. Mais lorsque le Mal absolu se dressa, lorsque le meurtre de l’enfant eut lieu, le Bien se para des oripeaux de la vengeance. Le Bien ne s’était pas encore totalement extrait de la gangue du Mal.
Au second volet, le Bien se dresse dans ces habits virginaux… mais il est encore travaillé par des mesquineries, des jalousies, des lâchetés… des petitesses qui l’apparentent toujours à son ennemi.
Au troisième opus, le Bien s’affirme enfin dans sa pureté absolue : il est l’enfance à demi nue.
 

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1- Voir http://www.imdb.com/name/nm0000154/

2- Un Mad Max 4 (Mad Max: Fury Road) avec Tom Hardy dans le rôle de Max et réalisé par George Miller est annoncé pour 2013.
 



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