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Johnny Weissmuller > > Tarzan ||| Maureen O'Sullivan > > Jane Parker ||| C. Aubrey Smith > > James Parker ||| Neil Hamilton > > Harry Holt ||| Doris Lloyd > > Mrs. Cutten ||| Forrester Harvey > > Beamish ||| Ivory Williams > > Riano ||| Ray Corrigan > > Le gorille carnassier |
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Tarzan, l'homme singe |
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Tarzan, l'homme singe |
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James Parker et Harry Holt, guidés par l’appât du gain, ivoire oblige, se lancent à la recherche du mythique cimetière des éléphants. Jane Parker, la fille de James, nouvellement débarquée en Afrique, les accompagne dans leur expédition. Au terme de moult péripéties qui les verront escalader la « Barrière du Mutia », montagne escarpée, traverser une rivière infectée d'hippopotames et de crocodiles et être capturé par une tribu de pygmées adoratrice d’un gorille géant avant d’être précipité dans la fosse où vit ce colosse, ils arriveront enfin au cœur de ce légendaire cimetière des éléphants, cimetière qui sera aussi celui de James Parker. Et à ces dangereuses péripéties s’ajoutera pour Jane celle de l’amour puisque chemin faisant elle rencontrera Tarzan. |
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Quelques mots sur |
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Avec ce métrage, premier de la longue série des Johnny Weissmuller (1) - Maureen O'Sullivan (2), le personnage de Tarzan quitte le cinéma muet et peut enfin pousser son célèbre cri et ainsi s’ancrer plus solidement dans l’imaginaire collectif. Edgar Rice Burroughs n’ayant pas vendu ses droits sur ses romans, mais uniquement sur le personnage de Tarzan, la Metro-Goldwyn-Mayer fait appel au scénariste Cyril Hume afin qu’il imagine une histoire autour de laquelle réaliser un nouveau métrage ayant pour personnage central le célèbre homme singe. Et chacun s’accordera à dire qu’il ne s’est pas foulé le neurone. C’est donc une histoire peu consistante, voire simpliste, qui guide le métrage. Mais qu’importe l’intrigue pourvu que nous ayons les images ? Certes l’œil contemporain, faconde par les effets spéciaux sidérants de ce 21° siècle, sourira des transparences horriblement voyantes et de décors peints qui constituent l’essentiel des paysages. Il ne se laissera pas duper par les multiples recours aux stock-shots (3), mais il admettra l’adresse avec laquelle certains moments du film sont montés, la traversée de la rivière infestée de crocodiles et d'hippopotames en constitue l’exemple parfait. Certes la scène quasi finale où les porteurs ainsi que James, Jane et Harry Holt sont jetés dans la fosse au gorille ne convaincra personne, tant ses senteurs de peluche sont envahissante, mais celle où ses intrépides explorateurs longent une étroite corniche à flanc de « Barrière du Mutia », malgré ses fortes odeurs de carton-pâte, ne manque pas de charme. Au mélange parfois maladroit d’action, d’humour et de drame qui rythme le métrage, une forte dose d’érotisme implicite pimente l’ensemble. Ainsi lorsque Tarzan kidnappe, pour la première fois, Jane et la précipite dans son refuge perché en haut des arbres, le regardeur médusé assiste à une très étrange scène, qui n’est pas sans évoquer le viol. Plus tard, il lui est donné à voir un étrange jeu aquatique, lourd de sous-entendus. Action, humour, drame et romance aux colorations érotiques : une irruption en force du trio légendaire Tarzan, Jane, Cheeta. 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnny_Weissmuller. 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Maureen_O%27Sullivan 3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Stock-shot |
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