Au grand désespoir de Zenoff, sa fiancée Xenia est tombée amoureuse de Yeno, un noble aussi libertin qu’excentrique. Mais Zenoff est bien décidé à reconquérir sa promise et une nuit, il s’introduit dans le château du noble alors repas costumé et orgiastique bat son plein. D’abord retissant, le jeune Zenoff va s’abandonner, au fil du temps, aux délices de la luxure régnant dans ce lieu de perdition. |
On fouette, on chasse la femme nue, on la tue ou on l’offre à une créature mi-homme mi-bête, on marque au fer rouge ou l’on écartèle… nécrophilie, zoophilie, tortures et étreintes sauvages se mélangent au rythme de ces fragments de corps qui emplissent, dans un absolu désordre, l’écran dans une atmosphère aux relents psychédélique flashy kitch.
Que des scènes-chocs, des moments trash (1) ? Certes, et si certaines tiennent du surréalisme d’autres patauge dans l’art contemporain postwoodstockien, aucun poil ne dépasse, du moins dans la version courte (2), et l’écran demeure bien sage au regard de ce qu’a produit depuis le cinéma gore ou porno.
Au final, ce métrage aussi inclassable que sa version longue est rare, porte bien mal son titre FR puisque de boudoir il n’est nullement question, tout comme il n’est point question de philosophie ou d’initiation d’une jouvencelle aux joies de la sexualité.
1- Une de ces scènes-chocs : une femme nue, allongée sur un lit, le corps couvert de poissons qui frétillent encore, se tapisse entièrement le corps de la bave d'un poulpe. Les spécialistes affirment dans la version longue une truite lui sert de sextoy…
2- Version longue : Sade Story – 105 minutes
Version courte : Beyond Love And Evil – 86 minutes
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