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Gaston Modot > > l'homme ||| Lya Lys > > la femme ||| Caridad de Laberdesque > > la femme de chambre ||| Germaine Noizet > > la marquise ||| Lionel Salem > > le duc de Blangis ||| Max Ernst > > le chef des bandits ||| Duchange > > le chef d'orchestre ||| Joseph Llorens Artigas > > le gouverneur ||| Pierre Prévert > > Peman, un bandit ||| Paul Éluard la voix ||| Valentine Hugo ||| Jacques Brunius |
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L'Age d'or |
Retour à Donatien Alphonse François de Sade |
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L'Age d'or |
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Combat de scorpions… des archevêques postés tels des gardes sur l’île aux bandits… les Majorquins venus fonder la Rome impériale… les bandits meurent et les archevêques ne sont plus que squelettes figés dans la roche Un homme, une femme font l'amour dans la boue… On se saisit de l’homme… Le marquis de X donne une réception dans sa luxueuse propriété… un incendie se déclare en cuisine… une charrette traverse le salon, le garde forestier abat son fils d’un coup de fusil… un concert est donné en plein air… L’homme et la femme font l'amour dans le jardin… et c'est au vieux chef d'orchestre qu’elle s’abandonne entièrement… Fou de chagrin, l’homme saccage la chambre de la femme… et un évêque est défenestré… une girafe aussi… Et c’est les 120 jours d’orgie dans le château de Selliny dont le premier débauché à émerger est le Christ |
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Quelques mots sur |
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Séduits par « Un chien andalou », le vicomte et la vicomtesse de Noailles proposèrent à Luis Buñuel de financer son prochain métrage. Et c’est ainsi qu’en collaboration avec Salvador Dalí, Luis Buñuel écrivit le scénario de cet « Age d’or » qui devait s’intituler « La Bête andalouse ». Mais les deux hommes rompirent leur collaboration avant même que le tournage ne démarre « À ce moment-là, Dalí et moi avons mis un terme à notre amitié. Cela s’est passé précisément trois jours après le début de notre collaboration » Conversations avec Luis Buñuel, Tomas Pérez Turrent et José de la Colina – Ed. Cahiers du cinéma, 1993 Et c’est autour d’une ligne narrative déconstruite, une étrange et dévorante histoire d’amour, que s’organise ce métrage, sorte de collage de séquences surréaliste où sont dénoncés pêle-mêle, les idéaux de la bourgeoisie : famille, patrie et religion. Après une première projection en novembre 1930 qui se déroule dans un calme relatif, le métrage est de nouveau proposé au public le 3 décembre. Mais celle-ci se déroule au plus mal : des dizaines de militants de la Ligue des patriotes investissent le cinéma aux cris de « Mort aux juifs! ». L’écran est maculé d’encre, les tableaux de Salvador Dalí, Max Ernst, Miró et Yves Tanguy, les photographies de Man Ray accrochées dans le hall sont lacérées à coups de couteau et les spectateurs chassés à coups de canne. Neuf jours plus tard, le film est saisi. Et ce n’est qu’en 1981 que François Mitterrand lève l’interdiction de projection qui frappait ce film. (1) 1- Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%82ge_d%27or_(film,_1930)#Histoire_d'un_scandale |
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