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Sylvester Stallone > > John Rambo ||| Richard Crenna > > le colonel Samuel Trautman ||| Brian Dennehy > > le shérif Will Teasle ||| Bill McKinney > > le capitaine Dave Kern de la Police d’État ||| Jack Starrett > > Arthur « Art » Galt ||| Michael Talbott > > Balford ||| Chris Mulkey > > Ward ||| John McLiam > > Orvil (Orval en V.O.) ||| Alf Humphreys > > Lester ||| David Caruso > > Mitch ||| David L. Crowley > > Shingleton ||| Don MacKay : Preston ||| Patrick Stack > > le lieutenant Clinton Morgan de la Garde nationale ||| Mike Winlaw > > le reporter TV ||| Charles A. Tamburro > > le pilote de l'hélicoptère ||| Craig Huston > > l'opérateur radio ||| David Petersen : un soldat de la Garde nationale ||| Bruce Greenwood : le gardien no 5 |
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Rambo |
Retour à John Rambo |
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Rambo |
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John Rambo, vétéran de la guerre du Viêt Nam, est à la recherche de ses compagnons d'armes. Mais ils sont tous morts, au combat ou à leur retour, alors il erre à travers les États-Unis. A Hope, petite ville d'une région montagneuse, le shérif Will Teasle lui demande fermement de passer son chemin avant de l’appréhender. Conduit au sous-sol du commissariat, il est bastonné par les adjoints de Teasle… Et les souvenirs de la guerre l’assaillent… Il s’évade et trouve refuge dans la forêt… Et une guerre s’enclenche entre lui et les autorités… |
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Quelques mots sur |
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Lors de sa sortie, ce métrage, qui inaugure une franchise dénombrant aujourd’hui cinq opus, connait un succès public considérable. D’aucuns y virent une glorification de la force d’intervention de l'armée américaine et plus particulièrement des Bérets Verts (1) dont leur représentant, en l’espèce Rambo, ici se révèle invincible. Mais ironiquement cette puissance n’est que cinématographique, c'est-à-dire du domaine de la fiction alors qu’elle est tout autre dans celui du réel… Cette dichotomie, fiction-réel, conduisit d’autres regardeurs à déceler dans le propos du métrage une critique de la société américaine post-guerre du Vietnam qui après avoir envoyé ses boys au casse-pipe se révèle incapable de les accueillir à leur retour, allant jusqu’à déployer la ferme volonté de les marginaliser, voire de les rejeter. Ainsi, la guerre à laquelle se livre Rambo résulterait de la conjonction de cette politique et des troubles de stress post-traumatique (2) subséquents au conflit vietnamien. Une troisième catégorie de spectateurs, si elle accepte de mixer ces deux visions, ne retient de ce métrage que l’indigence des décors et du scénario ainsi que le ridicule des dialogues rocailleux macérés dans la testostérone. Quoi qu’il en soit, force est d’admettre qu’avec ce Rambo né le blockbuster post-moderne. Dans une première version, ce métrage s’achevait par le suicide de Rambo sous les yeux du colonel Samuel Trautman à la différence du dénouement imaginé par David Morrell dans le roman dont est adapté le film et où Rambo était abattu par Trautman. Mais lors de la projection test à Las Vegas, le public a hué cette fin dont on trouve des traces dans le quatrième volet de la franchise, lors d’une scène de cauchemar. 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Special_Forces 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_stress_post-traumatique |
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