|
|
|
Jean-Pierre Mocky > > Dick Grant ||| Richard Bohringer > > Robert Bongrand ||| Clara Huet > > Julia ||| Jean-François Stévenin > > Inspecteur Chevrier ||| Charlotte Gaccio > > Officier Pichon ||| Laura Giudice > > Mona ||| Lola Marois > > Doris ||| Bonnafet Tarbouriech > > Bud Alvarez ||| Philippe Rebbot > > Le prêtre défroqué ||| Laurent Biras > > Tonio Alvarez ||| Catherine Van Hecke > > Olga ||| Florian Hessique > > Stagiaire Lucas ||| Jean-Pierre Clami > > Directeur adjoint Dufau ||| Slimane Dazi ||| Fred Scotlande > > Maton Riboche ||| Frédéric Boismoreau > > Maton Flamand ||| CLucy Harisson > > Chloé ||| Kevin Miranda |
1241 lectures |
|||||||
Vénéneuses |
Retour à Jean-Pierre Mocky |
|||||||
Vénéneuses |
||||||||
Dick Grant, truand vieillissant qui purge une peine de prison pour le meurtre de sa femme, apprend que sa nouvelle compagne le trahit doublement : non seulement elle le trompe avec l'un de ses associés à qui il a confié sa boite de nuit, mais le couple s'apprête à lui voler toute sa fortune. Il s'évade de prison et abat l’une et l’autre. Lors de sa cavale, dans une station-service, il sauve la mise à une jeune et jolie blonde qu’un malotru s’apprêtait à violer. Pour le remercier, elle l’invite à diner à l’auberge que tient son oncle et où elle vit. Le lendemain, Dick accepte de rester quelque temps afin d’accomplir des travaux de carrelage… mais quelques jours plus tard, après s’être offerte, la jeune femme lui présente le deal suivant : soit il tue son oncle, soit elle le dénonce à la police… |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
En boulimique de la caméra, unique distributeur depuis 2004 de ses métrages (1), le JPM de l’underground propose ses fervents une « série noire » d’un temps révolu avec son taulard en fuite, sa strip-teaseuse, sa blonde perfide et vénéneuse, son paquet de billets et son absurde femme nue. Les éternels détracteurs du cinéaste se draperont de la fausse nostalgie de ses films loufoques pour taxer celui-ci de naufrage de la vieillesse, à moins que, comme à leur habitude, ils ne le jugent bâclé, ridicule et ennuyeux… Si les uns et les autres ont tort sur le fond, il convient malgré tout de retenir ces critiques. Oui, ces « Venéneuse » sont bien l’histoire d’un naufrage, du naufrage de la vieillesse, mais non pas de celui d’un cinéaste, mais d’un personnage, vieux truand trahi par les siens, abandonné de tous, en cavale jusqu’au bout de la vie. Et, peut-être, qu’en ce sens, ces « Vénéneuses » sont une métaphore de la situation de JPM, vieux cinéaste trahi par les siens, abandonné de tous, en cavale jusqu’au bout de la vie… avec pour seule arme une vieille caméra qu’il dégaine plus vite que son ombre et qui tire au jugé… Qu’auraient été ces « Véneneuses », si JPM n’avait dû se satisfaire d’un maigre budget ? Telle est la question que se pose à toute damoiselle ou damoiseau, question à laquelle l’une comme l’autre ne peut que répondre : un métrage mettant en scène les mêmes fidèles (2). 1- JPM a réalisé trois films en 2015, deux en 2016… films visibles uniquement au Desperado, petit cinéma du Quartier Latin, dont JPM est le propriétaire. 2- Richard Bohringer, Jean-François Stévenin… |
|
|||||||
Quelques liens |
||||||||
Visitez l'officiel : http://jpierre-mocky.fr/ La caverne d'Ali Baba : http://atreyucinema.blogspot.com/2017/07/filmo-jean-pierre-mocky.html?zx=73fc62ab1c46f8b7 |