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Jane Birkin > > Caroline ||| Sabine Azéma > > Lucy ||| Benoît Régent > > David ||| Matthias Habich > > Chris Corday ||| Jean-François Stévenin > > Commissaire Tom Vasseur ||| Jany Holt > > Geneviève ||| Dominique Zardi > > Un enquêteur ||| Michel Bertay ||| Benedicte Loyen > > Paméla ||| Jenny Alpha ||| Vanessa Larré |
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Noir comme le souvenir |
Retour à Jean-Pierre Mocky |
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Noir comme le souvenir |
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La petite Garance, après avoir été kidnappée, a été sauvagement assassinée et l’assassin est resté introuvable. C'était il y a dix-sept ans. Aujourd’hui, chacun a refait sa vie et les parents de Garance se sont séparés depuis longtemps. Et Caroline, sa mère, s’est remariée et est la mère d’une petite fille. Mais aujourd’hui d’étranges événements se produisent. Caroline entend, sortie de nulle part, la voix de Garance ; la tombe de Garance est profanée ; sa poupée, disparue avec elle, réapparaît ; Pamela, témoin muet de l'enlèvement de Garance, est assassinée ; Guillaume et Geneviève, frère et sœur, longtemps soupçonnés, sont eux aussi assassinés ; l’inspecteur, qui mena l’enquête, est à son tour retrouvé mort… Qui cherche à raviver le terrible souvenir du meurtre de la fillette ? Qui et pourquoi ? |
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Quelques mots sur |
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Avec ce métrage JPM démontre à ses détracteurs qu’il sait parfaitement maitriser un film, au sens où ils l’entendent. Ici, point de poursuite débridée, point de dénonciation au vitriol, point d’enchainement de scènes loufoques, de tronches improbables, de dialogues crus. Exit l’esthétique de l’absurde et du guignolesque, exit les caricatures flics stupides et grotesques. Du bestiaire de JPM ne subsiste que Dominique Zardi, en enquêteur sérieux. JPM ne se concentre que sur un seul objectif : habiller son scénario particulièrement astucieux du climat inquiétant et étrange, à la limite fantastique, qui lui convient. Particulièrement bien servi par le duo Jane Birkin-Sabine Azéma, ce métrage est une véritable réussite de JPM ; il est à JPM ce qu’est « Les Derniers Moments » à Picasso, la preuve éclatante de la maitrise de son art, à tel point que le trait bien pensant Télérama du l’admettre et écrivit : « Des personnages qui ont l'air de fantômes, des vivants hantés par la mort, une petite fille qui vient réveiller des souvenirs... Voilà un polar à la lisière du fantastique, qui tient en haleine jusqu'à la dernière scène. C'est en filmant l'étrangeté des lieux que Mocky excelle : une ville propre -forcément suisse...-où se passent des choses sales, des habitations claires occupées par des gens aux intentions obscures, des demeures à l'abandon où vivent des exclus de l'amour et de la société. Mocky sait installer une ambiance forte. » |
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Quelques liens |
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Visitez l'officiel : http://jpierre-mocky.fr/ La caverne d'Ali Baba : http://atreyucinema.blogspot.com/2017/07/filmo-jean-pierre-mocky.html?zx=73fc62ab1c46f8b7 |