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Gérard Depardieu : Eugène-François Vidocq ||| Guillaume Canet : Étienne Boisset, biographe de Vidocq / « l'alchimiste » ||| Inés Sastre : Préah ||| André Dussollier : Lautrennes, vieil officier de police ||| Édith Scob : Sylvia ||| Moussa Maaskri : Nimier, un détective violent, ami et associé de Vidocq ||| Jean-Pierre Gos : Tauzet ||| Isabelle Renauld : Marine Lafitte ||| Jean-Pol Dubois : Louis Belmont ||| André Penvern : Simon Veraldi ||| Gilles Arbona : Ernest Lafitte ||| Jean-Marc Thibault : Leviner ||| François Chattot : Froissard ||| Elsa Kikoïne : La muette ||| Fred Ulysse : Le vieux souffleur ||| Dominique Zardi : Le souffleur |
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Vidocq |
![]() Retour à Eugène-François Vidocq |
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Vidocq |
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Paris, 1830., à quelques jours de la Révolution de juillet, alors qu'il s’apprête à appréhender « l'Alchimiste », Eugène-François Vidocq, dans un combat sans merci, est précipité par son adversaire dans le puits en flammes d'une soufflerie de verre. Etienne Boisset, jeune journaliste et biographe autoproclamé du défunt Vidocq, débarque de son village de province. Il espère démasquer l'assassin de son maître à penser et terminer ainsi sa biographie. Dans ce but, il rencontre tous ceux qu’avait côtoyé Vidocq lors de son ultime enquête : Preah, une courtisane manipulatrice ; Nimier, détective et ami du défunt ; et Lautrennes, l’officier de police qui avait quémandé son aide. De bordel en fumerie d'opium, de sombres ruelles en cabinet secret, Etienne Boisset fait mine de découvrir un monde d'une fantastique décadence. |
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Quelques mots sur |
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Époustouflant… parce qu’inventif ! Exit la biographie du Vidocq historique, place au délire numérique, créateur de décors baroques, soigneusement exploités. Place à l’imagination débridée du duo Jean-Christophe Grangé - Pitof qui flirte avec un gore soft aux relents fantastiques et que portent à merveille un colossal Gérard Depardieu et un étrange André Dussollier . Lors de sa sortie, la critique avisée n’a pas manqué de se pincer le nez et de le faire savoir. Ainsi Les Inrockuptibles écrivaient « ce bric-à-brac esthétique pèche avant tout par un scénario de film de serial-killer pompé sur Seven et une mise en scène informe, entre Josée Dayan et Lars von Trier. », pendant que L'Humanité s’interrogeait faussement « Est-ce un film, un clip, ou un jeu vidéo ? Un peu de tout ça. ». Quant Libération, il lançait un lapidaire « Une brochette de stars et la haute technologie numérique se sont alliées dans la nullité. ». Autant de jugement que le temps ne semble pas avoir daigné valider. Deux décennies plus tard, le métrage n’a pas pris une ride, peut-être à cause de la nervosité du montage ou des décors aux senteurs surréalistes. À moins que ce ne soit parce qu’il est à la biographie réelle de Vidocq ce que les métrages de Sergio Leone sont au western. |
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