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Aliens, le retour



Aliens, Le Retour - Aliens

1986
James Cameron

Sigourney Weaver : Lieutenant Ellen L. Ripley
Carrie Henn : Rebecca « Newt » Jorden
Michael Biehn : Caporal Dwayne Hicks
Lance Henriksen : Bishop (341-B)
Paul Reiser : Carter J. Burke (Avocat de la Weyland-Yutani)
Bill Paxton : 1re classe William Hudson
William Hope : Lieutenant William Gorman
Al Matthews : Sergent Al Apone
Jenette Goldstein : Soldat Première Classe Jenette Vasquez
Cynthia Dale Scott : Caporale Cynthia Dietrich
Colette Hiller : Caporale Collette Ferro
Mark Rolston : 2e classe Mark Drake
Daniel Kash : Soldat Daniel Spunkmeyer
Ricco Ross : Soldat Ricco Frost
Tip Tipping : Soldat Tim Crowe
Trevor Steedman : Soldat Trevor Wierzbowski
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Aliens, le retour
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Retour à  Alien
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Aliens, le retour
Synopsis

Ellen Ripley a dérivé dans l’espace durant 57 ans.
La compagnie qui la récupère la somme de s’expliquer sur la destruction du Nostromo et lui rit au nez lorsqu’elle parle de l’Alien. La planète d’où proviendrait cette créature est colonisée depuis quelque temps et les colons y vivent en toute quiétude.
Jusqu’au jour où tout contact avec ces pionniers est perdu…
On demande à Ripley d’accompagner les Marines qui vont partir sur place. Elle accepte à la condition que l’on détruise la créature.
Sur la planète l’ensemble des colons a disparu… une nouvelle bataille entre Ripley et Alien va s’engager… sauf que cette fois il s’agit d’une armée d’Aliens...

Quelques mots sur
Aliens, le retour





Pour ce retour d’Alien, dont il avait écrit le scénario, ce fut James Francis Cameron qui se posta derrière la caméra. L’expérience ne fut pas de tout repos; dans les Studios Pinewood en Angleterre, alors que sur les images tournées Ripley affrontait des hordes d’Aliens, dans les coulisses se sont les techniciens qui s’opposaient à Cameron(2).

Pour de second opus guerrier de la saga, le réalisateur reprend les deux éléments autour desquels avait été construit l’épisode précédant : une esthétique organique et une prise de position morale anti-libérale. Il les reprend, en accentue certain aspect et introduit, de-ci de-là, une note d’humour avec le personnage du Sergent Al Apone et son éternel cigare éteint à la bouche (3).
Dans le film précédent, chaque couloir, chaque coursive, évoquait l’intérieur de boyaux vivants et le spectateur avait l’impression que l’équipage du Nostromo évoluait à l’intérieur d’un organisme vivant. Ici, point d’évocation, d’images subliminales ou subreptices, d’effets induits ou de bord, c’est bien des viscères qu’explorent les Marines ou au cœur desquels Ripley découvre la Reine pondeuse.
Lorsque les Marines se lancent à la recherche des pionniers qu’ils ont repérés dans la salle des processeurs atmosphérique, ce n’est pas dans une structure inerte, faite de métaux composites, qu’ils s’enfoncent mais au cœur de boyaux tapissés d’étranges dépôts noirâtres, alvéolés et suintants. Au terme de leur progression, ils découvrent les colons emprisonnés dans un magma gélatineux avec non loin de chacun d’eux, un œuf vide d’Alien. Brusquement les « murs » s’animent : des centaines d’Aliens se mettent en mouvement. Et quand Ripley comprend que les soldats sont dans les entrailles de la bête, il est trop tard pour la moitié de l’escouade.
Plus tard nous assisterons à une scène au décor semblable; partie à la recherche de la jeune Newt, Ripley la retrouvera happée par de la gélatine, juste avant qu’un céphalopode ne la féconde.

L’esthétique organique est soulignée avec une force convaincante et angoissante (4). Mais qu’en est-il de « l’antilibéralisme » qui sous-tendait le premier opus?
Au terme de 57 années d’hyper-sommeil, Ripley est récupérée par un vaisseau de sauvetage. Parvenue sur la station orbitale Gateway, elle comparait devant une commission d'enquête qui lui reproche d’avoir détruit le Nostromo (5). La commission lui retire son brevet de pilote… Pour sa défense Ripley fait très peu référence au rôle de la Compagnie dans le « drame », elle évoque très vaguement le fait que c’est sur les ordres de celle-ci que le vaisseau c’est détournée de sa route et passe sous silence l’ordre :
« Prendre un spécimen - Priorité numéro un, assurer le retour sur terre de cet organisme pour analyse - Toute autre considération est secondaire - Et l’équipage peut être sacrifié »
Serait-ce parce que l’aspect politique développé dans l’opus un va être gommé? Que nenni.
Nous apprenons très rapidement que la Compagnie n’a pas seulement expédié des colons sur LV426, mais qu’elle a aussi donné l’ordre d’aller explorer le secteur où gît le vaisseau des Aliens. Pourquoi? Parce que ces créatures « Ça vaut des millions pour le service armes biologiques ». Ce coup-ci, c’est Burke, le traître; l’homme de la compagnie, celui qui a signé l’ordre envoyant à la mort les colons. Et comme lors du précédent épisode Ripley échappera de justesse au piège de la Compagnie (6)

1- Piranha 2 - Les Tueurs volants (1981), Terminator (1984), Aliens le retour (1986), Abyss (1989), Terminator 2 - Le Jugement dernier (1991), True Lies (1994), Titanic (1997), Avatar (2009)

2- Cameron traita les techniciens de « syndicalistes fainéants », ceux-ci lui répondirent en arborant des tee-shirts « je peux tout supporter : j'ai travaillé avec James Cameron ». Plus tard Cameron renverra le premier directeur de la photographie. (Wikipédia)

3- Cf la tirade qui accompagne l »embarquement des Marines en partance pour l’antre des Aliens :
- Bon, mes chéris. On est une équipe, faut pas s'en faire. On est là pour conquérir et s'en faire quelques-uns. Compris ?
- On va s'en faire deux ou trois !
- Alignement ! Vous êtes puissants ? Vous êtes menaçants ? Vous êtes...
- Des Marines !
- Branle-bas de combat, les Marines ! Vous n'avez peur de rien ! "

4- Elle sert de repère visuel à un suspense pur, qu’aucun élément de surprise ne vient troubler.

5- Si les hommes sont mortels, le Capital ne l’est pas. Et il sait présenter les factures aux survivants…

6- Burke l’enferme dans l’infirmerie alors qu’elle dort avec un pour compagnie d’un arthropode

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