Alien - Alien, le huitième passager - Alien - sur le site RayonPolar


Alien, le huitième passager



Alien, Le Huitième Passager - Alien

1979
Ridley Scott

Sigourney Weaver : Lieutenant Ellen L. Ripley
Tom Skerritt : Capitaine A.J. Dallas
Veronica Cartwright: J.M. Lambert
Harry Dean Stanton: S.E. Brett
John Hurt : G.W. Kane
Ian Holm : Officier Ash
Yaphet Kotto : J.T. Parker
fleche Soutenez RayonPolar en achetant
Alien, le huitième passager
sur
Amazone


fleche
fleche


397 lectures

Alien, le huitième passager
En Images

Retour à  Alien
Retour à Alien
Alien, le huitième passager - AlienAlien, le huitième passager - AlienAlien, le huitième passager - AlienAlien, le huitième passager - Alien
Alien, le huitième passager - AlienAlien, le huitième passager - AlienAlien, le huitième passager - AlienAlien, le huitième passager - Alien

Alien, le huitième passager
Synopsis

Le Nostromo, vaisseau de commerce revient vers la terre avec à son bord une cargaison de minerais quand un message de détresse détourne sa route et tire de l’hibernation les sept membres de l’équipage.
Sur la planète hostile d’où provenait le message, l’équipe découvre les restes d’un immense vaisseau extraterrestre. Au cours de l’exploration de ce vaisseau l’un des membres de l’équipage, Kane, et agressé par une créature jailli d’un œuf fossilisé.
Au terme d’une période de semi coma, Kane reprend conscience alors que le parasite visiblement mort, s’est décroché de son visage. Mais le répit n’est que de courte durée, lors d’un repas la cage thoracique de Kane explose en libérant un monstre.
A partir de là, l’équipage va livrer bataille contre ce monstre qui ne cesse de croître et semble invincible.
Ellen Ripley seule survivante enclenche le système d'autodestruction du Nostromo avant de l’abandonner. Mais Alien a plus d’un tour dans son sac...

Quelques mots sur
Alien, le huitième passager





Dans ce premier volet de la Saga Alien, réalisé par Ridley Scott, à qui l’on doit entre autres Blade Runner, Thelma et Louise, Gladiator, tous les éléments de la série, aussi bien esthétiques que politiques sont posés.
En premier lieu l’aspect d’Alien (1). Dernier survivant d’une civilisation extra-terrestre, dont on ne saura jamais rien, il dégouline de bave et se confond souvent avec la figure du Diable (2). De couleur noir (3) et de taille gigantesque, muni, comme lui, d’une queue, il semble faire preuve d’une bestialité sans limites.
L’expédition découvre l’Alien dans les soutes d’un vaisseau spatial dont la structure à une apparence osseuse. Et aussitôt nous ne sommes plus à bord d’un bâtiment intergalactique mais à l’intérieur d’un organisme endormi. Certes, nous sommes terrorisés lorsque, d’une sorte d’œuf, émerge un corps, mi aranéide mi céphalopodes, avant de bondir sur le casque de l’un des membres de l’équipage du Nostromo, mais la nature de cette agression ne nous surprend pas réellement.
Et comment pourrions-nous être étonnés?
Ne sommes-nous pas à l’intérieur organisme vivant? Les couloirs, où progresse l’équipage, ne sont-ils pas les entrailles d’une bête aussi obscure qu’immonde?
A partir de cet instant chaque coursive, y compris celle du Nostromo se transforme en autant de viscères où serpentent un enchevêtrement de tubes et de câbles qui renvoie à d’autres intestins, à autant d’endroit où peut se dissimuler l’Alien tentaculaire (4).
Agrippé au visage de Kane, le parasite, contre toute attente, se détache et meurt.
Une fois de plus notre terreur est intense lorsque, perforant sa cage thoracique, jaillit à la lumière un alien nouveau-né.
Mais qu’espérons-nous de cette sorte arthropodes? Très naturellement, il a introduit l’un de ces multiples appendices dans la bouche de sa victime et nidifié son estomac.
Les ressorts de la peur qu’induit Alien chez le spectateur seraient donc entièrement organiques, avec la reproduction au centre du dispositif de terreur, car ici la maternité est synonyme de mort, de cancer.

Le second élément constitutif de la série est directement politique.
Le Nostromo, vaisseau de commerce avec dans ces soutes une cargaison de minerais, fait route vers la Terre. Il est subitement détourné pour répondre à un message de détresse.
Au cours de sa lutte contre Alien, Ripley découvre le fin mot de l’histoire. Dans une scène fortement inspirée de "2001, Odyssées de l’espace", elle demande conseille à l’ordinateur central et celui-ci lui révèle que la véritable mission de l’expédition est de
« chercher des formes vivantes - Prendre un spécimen - Priorité numéro un, assurer le retour sur terre de cet organisme pour analyse - Toute autre considération est secondaire - Et l’équipage peut être sacrifié »
En d’autres termes, la compagnie n’a que faire de la vie de ses employés pourvu qu’elle assure ses profits.
Et le véritable Alien devient le capital, véritable parce que lointain, impalpable et donc indestructible.
La scène qui suit, le confirme avec autant d’éclat que de perversion (sexuelle).
L’officier Ash surprend Ripley dans la salle de l’ordinateur et en « bon chien de garde », en bon robot qu’il est en vérité, il va tenter de la tuer afin qu’elle ne compromette pas la mission c'est-à-dire les intérêts de la compagnie. Et pour cela, il tente de l’étouffer en lui introduisant une revue dans la bouche, à l’image d’Alien qui force la cavité buccale de ses victimes à l’aide de ses tentacules


1- La créature du film serait inspirée par une créature extra-terrestre du roman La Faune de l'espace de A. E. Van Vogt

2- La présence d’un chat n’est probablement pas innocente

3- Au Moyen Âge le noir est très souvent associé au Diable. Il est aussi synonyme de nuit ou de mort, de marais ou de forêts, mais aussi de folie et de désordre. Notons qu’à partir des croisades le Diable se colore aussi en vert. Voir Saint-Augustin et le diable, Michael Pacher.

4- La scène de fin, lorsque Ripley abandonne le vaisseau et qu’elle se déshabille avant de se glisser dans la cabine d’hibernation est illustrative de ce fait. L’Alien, ayant devinait qu’elle va faire exploser le Nostromo, l’a précédée dans la capsule de sauvetage et c’est dissimuler parmi les câbles et tuyaux

Les Cinéastes

Les Sagas

Les Acteurs




Pour être informé des Mises à Jour, Abonnez-vous à l'Hebdo du RayonPolar
Indiquez votre Mail

Les réclames du RayonPolar

Pour votre publicité, contactez le site

Pub sur RayonPolar

Sur les 32200 pages du Site
chiffres Google Le jeudi 3 Novembre 2011







En accédant à ce site marchand par l'intermédiaire de ce lien vous soutenez financièrement le RayonPolar






Site dédié au Polar-Film-Série
Si vous entrez directement sur cette page,
Retrouvez ses nouvelles en ligne, ses critiques de polars, de films, de séries TV
Sa liste de revues et sa galerie de couvertures de polars anciens.
Visitez le Rayon Polar
Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les gros mensonges et les statistiques.
- Benjamin Disraeli (1804-1881), homme politique britannique















Pinterest
(C) Les textes n'engagent que leurs signataires
RayonPolar
Certaines illustrations de ce site sont des reprises des couvertures de la collection Néo et sont signées
Jean-Claude Claeys.

Reproduit ici avec son aimable autorisation
Pour visiter son Site
Pour acheter des originaux
Cliquez sur l'image
RayonPolar