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Jean-Pierre Bacri : Henri Ménard ||| Wladimir Yordanoff : Philippe Ménard ||| Agnès Jaoui : Betty Ménard ||| Catherine Frot : Yolande Ménard ||| Jean-Pierre Darroussin : Denis, l'employé ||| Claire Maurier : la mère ||| Cédric Klapisch : le père en 1967 ||| Antoine Chappey : le voisin de la cité ||| Zinedine Soualem : un consommateur ||| Walter Debergh : un consommateur ||| Albert Parisio : un consommateur ||| Sophie Simon : la mère en 1967 ||| Alain Guillo : le présentateur ||| Chantal Gouard : une amie de la mère ||| Viviane Ordas : une autre amie de la mère ||| Aurélie Remacle : Betty en 1967 ||| Nicolas Taeb : Henri en 1967 ||| Ludovic Taeb : Philippe en 1967 ||| Romain Le Grand : Kevin ||| Hugo Charpiot : Mikael ||| Elmoez Jalouli : un jeune de la cité ||| Olivier Rag Conauth : un jeune de la cité ||| Louis Espert : un jeune de la cité ||| Alexandre Garcia : un jeune de la cité ||| Lyamin Jaitiel : un jeune de la cité ||| Ciatta Ibrahima : un jeune de la cité ||| Yann Brunelles : un jeune de la cité ||| Christophe Bazemis : un jeune de la cité ||| Stéphane Pouillade : un jeune de la cité ||| Patricia Erdan : une jeune de la cité |
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Un air de famille |
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Un air de famille |
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La famille Ménard se réunit toutes les semaines « Au Père Tranquille », le café tenu par Henri, le fils aîné. Et cette semaine deux événements importants occupent le devant de la scène : Yolande, l’épouse de Philippe, fête ses 35 ans. Philippe, cadre dans une société d'informatique, débute en politique et est passé à la télévision pour la première fois. |
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Quelques mots sur |
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Deux ans après sa création au Théâtre de la Renaissance, « Un air de famille », signée du duo Jaoui Bacri, est portée à l’écran par Cédric Klapisch. Comme lors de l’adaptation de leur pièce précédente, le dispositif est identique et ainsi la distribution ne diffère pas de ce qu’elle était au théâtre. La famille Ménard : • Henri Ménard, le fils aîné, patron de café, colérique et délicieusement râleur… mais fondamentalement gentil. • Philippe Ménard, le fils préféré, important cadre dans une société d'informatique, égocentrique jusqu’à en devenir odieux. • Betty Ménard, en constante révolte, solitaire et indépendante, du moins en apparence. • Yolande Ménard, gentille épouse de Philippe, charmante idiote, du moins en apparence. • Madame Ménard, la mère acariâtre et autoritaire, n'a d'yeux que pour Philippe. Denis, serveur au café d’Henri, secret amant de Betty, danseur de talent. Cédric Klapisch a-t-il eu raison d’agrémenter son filmage de quelques effets cinéma, gros plans, changements de focale, images déformées ou floues, escapades en extérieur, flash-back (1), plans sur un dispositif anti-mouches etc. ? N’aurait-il pas dû se contenter de planter au mieux sa caméra dans la salle de bistrot décrépi « Au Père Tranquille » ? Le mitraillage de répliques et sentences succulentes, douces amères et acides, mitraillage qui, partant de banales et habituelles escarmouches, va crescendo au fil de la soirée et se referme sur l’explosion de la famille, avait-il besoin des artifices cinématographiques ? Le double enfermement, dans la salle de bistrot, dans les rapports étouffants de la famille n’était-il pas suffisamment explicite ? Chacun se fera son opinion, mais chacun admettra que le résultat est des plus plaisants et prouve que le comique, à la française, peu aussi être intelligent et fin, méchant et tendre à la fois, qu'il peut être ce pour quoi il est : faire rire ; insuffler de la bonne humeur. 1- Cédric Klapisch en profite pour un caméo, le père en 1967. |
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