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Bruno Podalydès : Michel ||| Sandrine Kiberlain : Rachelle ||| Agnès Jaoui : Laetitia ||| Denis Podalydès : Rémi ||| Jean-Noël Brouté : Damien ||| Michel Vuillermoz : Christophe ||| Vimala Pons : Mila ||| Pierre Arditi : le pêcheur ||| Noémie Lvovsky : la voisine de l'ascenseur ||| Stéphanie Cléau : la femme du jardin ||| Blutch : Bastien ||| Benjamin Lavernhe : Bernard ||| Leslie Menu : Annabella ||| Samir Guesmi : le livreur ||| Olivier Miconi : le trompettiste ||| Mehdi Djaadi : le vigile |
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Comme un avion |
Retour à Agnès Jaoui |
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Comme un avion |
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Michel, infographiste quinquagénaire, passionné par l'aéropostale, il se rêve en Jean Mermoz quand il prend son scooter. Un jour, alors qu’il cherche sur internet un exemple de palindrome, il tombe en arrêt devant des photos de kayak. En cachette de sa femme Rachelle, il achète un kayak à monter soi?même. Durant des jours, il pagaie sur son toit… Rachelle découvre tout son équipement et le pousse à mettre son kayak à l’eau. Michel prend une semaine de vacances et part sur une jolie rivière inconnue… Il fait une escale non loin d’une guinguette installée le long de la rive… et découvre un monde qui le fascine : la patronne |
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Quelques mots sur |
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Il rêvait d’aéropostale, s’imaginait en Mermoz… il se contente d’un kayak et d’une paisible rivière où l’enchevêtrement des roseaux et des souches d’arbres, qui affleure à la surface de l’eau, constitue le seul danger. Certes, cet aventurier des temps modernes, au forfait téléphonique illimité, termine son périple dans les fossés d’un supermarché avec moins de panache que ceux qui le finirent en contrebas du château de Caylus. Mais le voyage de ce nouvel Ulysse, infatigable lecteur des plans de montage, que Penelope sauve des eaux, lors de sa première escapade, s’il ne regorge d’aucune embuche et ne le conduit qu’au plus prêt de son point de départ, immerge le héros à l’œil aguerri dans une sorte d’enclave du bonheur. Avec simplicité et beaucoup de délicatesse, une dose de surréalisme et un humour décalé le réalisateur filme cette expédition que ne ponctue aucun monstre marin, si ce n’est un pêcheur irascible, sosie de Pierre Arditi. Voyage aussi insignifiant que cocasse, il n’en demeure pas moins mystérieux, dangereux et essentiel puisqu’il conduit jusqu’aux sources de l’Amour. Et lorsque le métrage se referme, alors que dans son kayak Michel suit des yeux Rachelle, qui marche sur la berge, les sources de l’Amour semblent on ne peut plus inaccessibles. |
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