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Agnès Jaoui : Marianne ||| Jean-Pierre Bacri : Pierre ||| Arthur Dupont : Sandro ||| Agathe Bonitzer : Laura ||| Benjamin Biolay : Maxime Wolf ||| Nina Meurisse : Clémence ||| Didier Sandre : Guillaume Casseul ||| Dominique Valadié : Jacqueline ||| Valérie Crouzet : Éléonore ||| Laurent Poitrenaux : Éric ||| Clément Roussier : Julien ||| Beatrice Rosen : Fanfan ||| Franc Bruneau : Le démarcheur ||| Serena Legeais : Nina ||| Bonny Durand : Morgane ||| Candela Cottis : Johanna ||| Jean-Baptiste Marcenac : Podologue ||| Nicolas Wanczycki : Le psy ||| Sylvie Jobert : Directrice école ||| Hélène Jupin : Mathilde ||| François Patissier : Homme cimetière ||| Colette Kraffe : Madame Irma ||| Amélie Bardon : Amie de Laura ||| Simon Zygel : Le prince ||| Anaïs Normand : La princesse ||| Sébastien Viault : La Racaille |
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Au bout du conte |
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Au bout du conte |
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Il était une fois… Laura qui croyait aux signes du destin et attendait le prince charmant, celui qui d’un baiser l’éveillerait. Il était une fois… Pierre qui ne croyait en rien d’autre qu’au jour de sa mort. Il était une fois… Marianne, créatrice de spectacle dans les écoles ; Sandro et Clémence, musiciens, élèves au Conservatoire de Paris et sondeurs d’opinion ; Eléonore et ses deux filles que Pierre héberge à contrecœur ; et quelques autres qui croient ou qui doutent… Il était une fois… Au Bout Du Conte... |
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Quelques mots sur |
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Il était une fois… En d’autres temps « Au bout du conte » aurait probablement revêtu les habits d’un film à sketches, dont les différents segments se seraient ordonnés autour du thème aux contours changeant de la croyance, en Dieu, en l’amour, au destin, aux prédictions, etc. Mais l’heure n’est plus au découpage en tranches nettes et fines telles celles d’un salami ; l’heure est aux chiffonnades, aux tranches qui se collent et s’emmêlent. L’heure est au film choral où différents récits s’entrelacent comme autant de fragments de scénarios. Une multitude de personnages plus ou moins étrangers les uns aux autres se croisent au gré des multiples histoires du hasard de leur existence. Le méchant loup se pare des attraits du mystérieux poète romantique et offre une pomme au chaperon rouge perdu à la croisée des chemins avant de se métamorphoser en prince charmant et d’éveiller sa cendrillon d’une gifle… Comédie et gravité se phagocytent dans un tissage serré des choses de la vie. Les temps changent, les couples se délitent, se recomposent et le chaos s’installe. Marianne a peur de conduire et Pierre de la date de sa mort, leurs peurs s’emboitent telles deux pièces d’un puzzle. « Au bout du conte » contient toutes les qualités du film choral, mais aussi tous ses défauts. Mais, que le regardeur soit séduit ou agacé par ce genre, il ne peut qu’être conquis par un Bacri bougon à souhait et une Jaoui peu complaisante envers elle. |
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