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Marilou Berry : Lolita Cassard ||| Jean-Pierre Bacri : Étienne Cassard, le père de Lolita, écrivain renommé ||| Agnès Jaoui : Sylvia Millet, professeur de chant de Lolita ||| Laurent Grévill : Pierre Millet, la mari de Sylvia, écrivain ||| Virginie Desarnauts : Karine Cassard, la jeune femme d'Étienne ||| Keine Bouhiza : « Sébastien » (Rachid) ||| Grégoire Oestermann : Vincent, assistant « souffre-douleur » d'Étienne ||| Serge Riaboukine : Félix, ami de Pierre ||| Michèle Moretti : Édith, l'éditrice de Pierre ||| Julien Baumgartner : Mathieu, dont Lolita est amoureuse ||| Olivier Doran : François Galland, animateur télé vedette ||| Jean-Pierre Lazzerini : Le chauffeur de taxi ||| Jacques Boko : Le videur ||| Yves Verhoeven : Le badaud 1 ||| Samir Guesmi : Le badaud 2 ||| Bob Zaremba : Le type qu'on voit partout ||| Roberte Kiehl : La pianiste du conservatoire ||| Jean-Baptiste Blanc : Le chanteur du conservatoire ||| Emma Beziaud : Louna ||| Zelie Berger : Zélie, la copine de Mathieu au café ||| Dimitri Rataud : Le médecin ||| Camille Dereux : La jolie chanteuse ||| Henri Boyer : Le pianiste chez Pierre et Sylvia ||| Guillaume Huet : Nicolas ||| Olivia Lancelot : La peintre ||| Elodie Clairin : La serveuse de la brasserie d'Etienne ||| Olivier Claverie : L'éditeur ||| Bernard Blancan : Le serveur du café du village ||| Sebastien Andrieu : Le jeune homme qui regarde Sylvia ||| Marie Sarrasin : La jeune fille qui Mathieu embrasse ||| Antonia Cornin-Navarro : La gardienne ||| Philippe Tran : Le serveur du restaurant Edith / Sylvia ||| Erick Desmarestz : Le nouveau maître ||| Didier Brice : L'assistant du nouveau maître ||| Catherine Morin : La femme de la publicité ||| Alain Debruyne : La personne qui place à l'église ||| Laurent Bury : L'ensemble vocal ||| Caroline Duliège : L'ensemble vocal ||| Alice Fagard : L'ensemble vocal ||| Sophie Fejoz : L'ensemble vocal ||| Roméo Fidanza : L'ensemble vocal ||| Mahé Goufan : L'ensemble vocal ||| Loïk Le Guillou : L'ensemble vocal ||| Arnaud Péan : L'ensemble vocal ||| Christophe Manien : Le pianiste ||| Alexandra Rübner : La voix de Lolita en concert et en répétition ||| Jackie Berroyer : L'ami devant les Bains (non crédité) ||| Vincent Bowen : (non crédité) ||| André Crudo : Le photographe des Bains (non crédité) ||| Émilie Lafarge : (non créditée) ||| Maia Landaburu : (non créditée) ||| Florian Lapôtre : Un fêtard (non crédité) ||| |
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Comme une image |
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Comme une image |
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Etienne Cassard, auteur de renom narcissique et bougon, ne regarde que lui. Lolita Cassard, vingt ans, ses rondeurs lui minent le moral. Pierre Miller, écrivain, son insuccès le conduit à douter de son talent. Sylvia Miller, professeur de chant, découvre un beau jour que son élève Lolita est la fille d'Etienne Cassard, cet auteur qu'elle admire tant. |
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Quelques mots sur |
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Pour beaucoup de spectateurs, l’un des aspects du style Jaoui c’est l’humour acide, le coup de griffes acérées qui charpentent « Cuisine Et Dépendances » et « Un Air De Famille », deux métrages dont elle n’a pas signé la réalisation, mais le scénario avec son complice Jean-Pierre Bacri. Il serait donc erroné de poser ces deux films en exemple du sceau Jaoui, à moins que celui-ci ne soit quasi entièrement contenu dans le scénario ? Non pas dans l’histoire qu’il narre, mais dans sa façon de n’en dérouler aucune. Que raconte ce métrage ? Peu de choses, si peu qu’il aurait pu débuter avant ou après son générique et se refermer de la même manière, un peu plus tôt, un peu plus tard. Jaoui filme, ici comme ailleurs, un scénario qui conte des tranches de vies ordinaires de gens parfois hors du commun. Étienne Cassard, écrivain renommé, égocentrique jusqu’à l’odieux, constitue le pivot autour duquel s’organise le métrage, se révèlent les caractères, les hypocrites et les lâchetés. Chacun aimera le lapin lors du diner à la campagne, chacun supportera sans broncher ces repas au restaurant où il passe son temps au téléphone et tous riront de ses plaisanteries blessantes… tous, sauf sa fille, mais pour des raisons troubles, parce que se rêvant telle sa jeune femme, elle se découvre peu séduisante, du moins le croit-elle… jusqu’à ignorer celui qu’elle séduit. Le style Jaoui c’est une caméra discrète et tendre, consciente de l’inutilité des mouvements complexes, une caméra qui glisse avec suavité sur les personnages et les décors, qui capte les visages et les sourires, les mimiques et les grimaces avec grâce et bienveillance. Le style Jaoui ? C’est un Woody Allen, où Jean-Pierre Bacri propose du cyanure à un jeune homme déprimé. |
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