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Agnès Jaoui : Elisabeth Becker ||| Karin Viard : Claire Rocher ||| Jonathan Zaccaï : Mathias Curval ||| Marcial Di Fonzo Bo : Luis ||| Claude Crétient : Laurent Bompard ||| Laurent Lafitte : Arnaud ||| Denis Sebbah : Franck ||| Francis Huster : un comédien à la soirée ||| Hervé Falloux : l'infirmier |
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Le Rôle de sa vie |
![]() Retour à Agnès Jaoui |
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Le Rôle de sa vie |
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Pigiste dans un journal féminin, Claire Rocher rencontre Elisabeth Becker, une des stars de cinéma qu’elle admire le plus… et les rencontres entre les deux femmes se multiplient au point que Claire est engagée comme assistante personnelle par Elisabeth. Claire Rocher et Elisabeth Becker sont-elles devenues des amies ? Claire aime à le croire… |
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Quelques mots sur |
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Le regardeur discerne du Woody Allen dans ce film qui serait un hommage au chef-d'œuvre « All about Eve » de Mankiewicz. La musique et quelques plans de groupe évoquent le réalisateur new-yorkais et ce n’est certainement pas un hasard si le métrage s’ouvre sur une scène semblable à celle qui inaugure « Tombe Les Filles Et Tais-toi » (1) : dans une salle de cinéma un/une spectateur/spectatrice regarde à l’écran l’acteur/l’actrice qui le/la fascine. En plaçant son métrage dans le sillon de cette double intertextualité, le réalisateur s’exposait à une rude volée de bois vert de la part de la critique. Et si globalement il y a échappé, certains n’ont pas manqué d’écrire : « Du sous Almodovar mixé à du sous Mankiewicz. » Les Inrockuptibles. ou « Le temps imparti à la somnolence béate étant écoulé, on se réveille et on voit un téléfilm assez poussif, où la star incarnée par Agnès Jaoui est abracadabrante. Erreur de casting à peine compensée par l'excellence de Karin Viard dans le rôle de la victime. » L'Humanité. Le spectateur, adepte des comédies qui tissent avec tendresses les petits moments de la vie, considérera probablement ces jugements excessifs et injustes tant il est vrai que les personnages sont adroitement taillés. Elisabeth Becker (Agnès Jaoui) évite l’écueil de la star capricieuse et se cantonne à un égocentrisme modeste qui laisse entrevoir ses failles et ses doutes. Karin Viard campe une admiratrice dévouée et béni-oui-oui que ne guide pas la soumission mais l’amitié. Quant à Mathias Curval (Jonathan Zaccaï), personnage falot et incertain, il incarne parfaitement le gigolo accidentel, pique-assiette malgré lui. « Une harmonie qui repose d'abord sur le grand talent des deux actrices, mais aussi sur le rapport que le scénario établit entre la réalité médiatique contemporaine et la fiction. (...) Le Rôle de sa vie ne s'éloigne jamais de sa vocation comique et garde en permanence ce parfum de private joke à large diffusion commun à tant de films de cinéma consacrés au cinéma. » Le Monde. 1- http://www.rayonpolar.com/Films/cineaste_affiche.php?num=5&numero=40 |
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