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Agnès Jaoui : Marie Collins Brown ||| Michel Serrault : Louis ||| Clément Van Den Bergh : Louis jeune ||| Bérénice Bejo : Olivia ||| Nikolaj Coster-Waldau : Anton ||| Bruno Slagmulder : Hervé ||| Frances Barber : Betty ||| Pascal Greggory : joueur casino ||| Valérie Dréville : Henriette ||| Serge Riaboukine : Maurice ||| Chloé Lambert : pensionnaire ||| François Caron : pensionnaire blond |
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24 heures de la vie d'une femme |
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24 heures de la vie d'une femme |
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Début du siècle, sur la Riviera. Marie Collins-Brown, une veuve trentenaire, bourgeoise irréprochable, rencontre Anton, un jeune Polonais, joueur invétéré. Elle tente en vain de le sauver du démon du jeu et vit les vingt-quatre heures les plus intenses de son existence. Une vingtaine d'années plus tard, au cours d'un séjour dans la même ville, Marie raconte cette intense et brève relation à Louis, un adolescent révolté par la conduite de sa mère qui s'est enfuie avec un amant. Bien plus tard, le jeune homme est devenu un vieillard... Un jour, il fait la connaissance d'Olivia, une jeune fille belle et pleine de vitalité… |
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Quelques mots sur |
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Passion du jeu, passion amoureuse… Amour et mort se côtoient en ces temps d’émergence de la psychanalyse… L’admirateur d’Agnès Jaoui aura un plaisir rare à la suivre, dans ce décor aux senteurs Viscontiennes, sur les sentiers inconnus de l’amour subit et éruptif. Enfilant les habits du début du XX siècle, elle brille d’une présence inhabituelle dans ce triptyque temporel, adaptation très libre de la nouvelle éponyme de Stefan Zweig (1) parue en 1927. Précédemment adaptée au cinéma par Dominique Delouche, en 1968 (2), cette nouvelle a aussi été de nombreuses fois mise en scène au théâtre et a même connu une déclinaison bande dessinée. Wikipédia, infatigable artisan de l’édification des masses, fournit ce résumé : « Au début du siècle, une petite pension sur la Riviera. Grand émoi chez les clients de l'établissement : l'épouse d'un des pensionnaires, Mme Henriette, est partie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée. Seul le narrateur prend la défense de cette créature sans moralité. Et il ne trouvera comme alliée qu'une vieille dame anglaise sèche et distinguée. C'est elle qui, au cours d'une longue conversation, lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle. » Laurent Bouhnik a choisi de rajouter une couche temporelle contemporaine et de confier à Michel Serrault le rôle de Louis, le confident de Marie Collins Brown et à Bérénice Bejo celui de la confidente de Louis, narrant son histoire et par là même celle de Marie. Flash-back en gigogne dont il n’est pas interdit de douter de l’utilité… 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Zweig 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Vingt-quatre_heures_de_la_vie_d%27une_femme_(film,_1968)#Synopsis |
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