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Agnès Jaoui : Françoise ||| Serge Riaboukine : Jacques ||| Bernadette Lambert : Jacoba ||| Alain Borla : Bernard ||| Camille Christou : Nelly ||| Marine Richaud : Solange ||| Maïté Maillé : Catherine ||| Mario Badajoz : Angelo ||| Léna Breban : Sandrine ||| Emmanuel Fayat : Richard ||| Pierre-Yves Montalon : Sylvain ||| Tatie Corinne : La patiente de l'hôpital ||| Sarah Haxaire : Béa ||| Valérie Bolier : Corinne ||| Cécile Reigher : Sylviane ||| Stéphane Thiébaut : Le médecin ||| Jean-Pierre Léonardini : Sonny ||| Virgine Rey-Robert : Copine de Sylviane ||| Dominique Daburon : Le pompiste ||| Sims Acolaste : Franck ||| Didier Bihina : Loko ||| Alexia Lunel : Ghislaine ||| Thairek Kahli : Patrick ||| Daniel Lombart : Jean-Marc ||| Philippe Bouclet : Le manager de Loko ||| Ray Grall : Rocky, le soigneur ||| Magalie Delaune : L'amie de Loko ||| Francine Navarro : Myriam ||| Véronique Lambert : Madame Dorsay ||| Didier Brice : Michel ||| Philippe Pollet-Villard : Igor ||| Richard Morgiève : Serge ||| Nathalie Fort : Chantal ||| Hélène Fonfrede : Karine ||| Liliane Cebrian : Bobo ||| Daniel Isoppo : Jean ||| Xavier Denamur : Jean-Paul ||| Nicolas Serreau : David ||| Arsène Ghougassian : Steeve, le militaire ||| Philippe Suner : Le flic ||| Pierre Forest : Le psy ||| Jenny Whiffen : L'infirmière ||| Serge Herbin : Le patron de la discothèque |
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Une femme d'extérieur |
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Une femme d'extérieur |
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Francoise découvre que Jacques la trompe. Ainsi, après quinze ans de vie commune le couple se sépare. Francoise se retrouve seule avec ses trois enfants dans sa maison de banlieue… peu à peu elle néglige ses enfants, déserte son travail d'infirmière et se met à sortir la nuit, a fréquenter des bars de nuit, des bowlings, des salles de boxe, des hôtels propices aux rencontres de hasard. |
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Quelques mots sur |
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Françoise, moins de 40 ans, trois enfants dont un adolescent de plus de 15 ans, se découvre trompée. C’est toute sa vie qui s’effondre, cette vie de mère, d’épouse et d’infirmière qui s’était construite à son insu. Un instant désœuvrée, la boulimie du monde où elle n’a jamais vécu la saisit… et elle enchaine, timidement puis frénétiquement, les virées nocturnes qui parfois se terminent dans une chambre d’hôtel. Caméra à l'épaule, collant au corps des acteurs, le réalisateur enchaine les plans-séquences métamorphosant ainsi le temps filmique en temps réel. La lente glissade de Françoise, sous les effets conjuguais d’une bande-son aux accents de direct et de cette caméra à l’esthétique gonzo, se dépouille du carcan fictionnel pour s’immerger dans le documentaire brut exempt de jugement moral. Après le match de boxe auquel elle assiste, Françoise couche avec le boxeur. La caméra capte son corps dans la salle de bain, corps blanc sur décors blanc gris, corps blanc qu’enserre un corps noir, scène en noir et blanc à la froideur chirurgicale. Ici point de sentiments romantique ou érotique, rien de glauque ou de voyeur, juste la vie telle qu’elle est avec son malaise insidieux, fruit peut-être d’un subit trop-plein de vie. |
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