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André Morell : Sir Basil Walden ||| John Phillips : Stanley Preston ||| David Buck : Paul Preston ||| Elizabeth Sellars : Barbara Preston ||| Maggie Kimberly : Claire de Sangre ||| Michael Ripper : Longbarrow ||| Tim Barrett : Harry Newton ||| Richard Warner : l'inspecteur Barrani ||| Roger Delgado : Hasmid ||| Catherine Lacey : Haiti ||| Dickie Owen : Prem ||| Bruno Barnabe : le pharaon ||| Toni Gilpin : l'épouse du pharaon ||| Toolsie Persaud : Kah-to-Bey ||| Eddie Powell : la momie |
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Dans les griffes de la momie |
Retour à La Momie |
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Dans les griffes de la momie |
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Dans les années 20, une expédition archéologique menée par Sir Basil Walden recherche la sépulture du jeune pharaon Kah-To-Bey qu’un coup d’État avait contraint à fuir. Après une tempête de sable, l'équipe découvre enfin le tombeau royal. Mais à leur retour et alors que la dépouille est exposée au musée, tous ceux qui ont profané la sépulture sont la proie du courroux meurtrier de la momie chargée de veiller sur le pharaon que la lecture des mots situés sur son linceul ramène à la vie. |
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Quelques mots sur |
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Est-ce un problème de budget, de scénario, ou de bâclage des effets spéciaux ? Toujours est-il que ce nouvel opus consacré aux méfaits de la Momie fait preuve de peu d’originalité. Mais il est vrai que la trame le corsète fermement et lui interdit de dévier d’une intrigue usée jusqu’à la corde. C’est pourtant ce qu’il essaye lors d’une longue introduction (8 minutes) aux relents de documentaire. La Momie ne sera plus mue par un sentiment amoureux, mais par la seule fidélité à son maitre. Malheureusement, ce léger glissement quant aux motivations de la créature n’est pas de nature à révolutionner radicalement l’intrigue qui se résume à l’identique des autres métrages. Pour autant, l’originalité n’était pas impossible en matière d’effets spéciaux (sanguin) et de scènes à déclinaison sadique. Là réside la principale faiblesse du métrage. La séquence de défenestration de Longbarrow fournit un exemple parfait : un soupçon de sang dans un lavoir que la caméra oublie de cadrer. Certes, quelques très gros plans, sur les yeux de la Momie qui s’éveille ou sur ceux de Sir Basil Walden au moment où la Momie lui enserre le crâne, extirpent le film de la fadeur absolue, mais sont-ils suffisant pour que frissonne d’effroi le regardeur. Au final, le spectateur ne retiendra probablement que la critique vitriolée de l’Angleterre victorienne et coloniale que personnifie l’insupportable, froussard et vantard Stanley Preston. |
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