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Terence Morgan>... >Adam Beauchamp ||| Ronald Howard>... >John Bray ||| Fred Clark>... >Alexander King ||| Jeanne Roland>... >Annette Dubois ||| George Pastell>... >Hashmi Bey ||| Jack Gwillim>... >Sir Giles Dalrymple ||| John Paul>... >Inspector Mackenzie ||| Dickie Owen>... >The Mummy (Ra-Antef) ||| Jill Mai Meredith>... >Jenny ||| Michael Ripper>... >Achmed ||| Harold Goodwin>... >Fred ||| Jimmy Gardner>... >Fred's Mate ||| Vernon Smythe>... >Jessop ||| Marianne Stone>... >Bey's Landlady |
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Les Maléfices de la momie |
Retour à La Momie |
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Les Maléfices de la momie |
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L’exhumation de la momie du pharaon Ra-Antef, dont la tombe a été découverte par l’expédition archéologique conduite par le trio Dubois, Giles et Bray, déclenche la fureur de tribus nomades. Eugène Dubois le paie de sa vie… Malgré tout, le sarcophage est ramené au Caire où il doit être exposé au musée. Mais l'homme d’affaires, Alexander King, qui a financé les fouilles, décide qu’il en sera autrement. La momie de Ra-Antef sera exhibée à travers le monde. Sur le chemin du retour, Annette Dubois rencontre Adam Beauchamp, un étrange personnage que la momie intéresse au plus haut point… |
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Quelques mots sur |
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Ces maléfices s’écartent peu de l’argument central des précédents opus que divers studios ont consacrés à cette créature : une momie vengeresse décime tous ceux, qui de près ou de loin, ont profané son sépulcre. Autant dire que l’intrigue est dénuée de réelles surprises. Mais la principale faiblesse de cette série de films réside probablement dans le personnage de la Momie. A la différence d’un Dracula ou autre Frankenstein, elle se contente de tuer et tuer, de sa main surpuissante. Elle n’éveille aucun désir trouble chez ces victimes et ses meurtres sont dénués de toute pulsion perverse. Certes, les métrages de la Hammer se teintent de l’éclat des couleurs si cher ce studio, mais sadisme et sexualité leur font cruellement défaut (1). Ce métrage, durant la majeure partie de son temps, n’échappe pas à ce constat. Mais lorsque la momie se dresse au pied de l’escalier au haut duquel se tient Annette Dubois, ces deux éléments constitutifs à l’esthétique Hammer envahissent l’écran. Et chacun espère que la main que tend la momie ne se contentera pas de serrer mortellement le cou d’Annette Dubois. La momie grimpe l’escalier ; terrorisée, Annette la regarde s’avancer… champ contre champ… Annette s’évanouit. Quelques instants plus tard, vient l’inévitable scène du kidnapping de l’héroïne. En compagnie du perfide Adam Beauchamp, à qui une porte a sectionné le poignet, la momie s’enfonce dans les égouts. Le sang gicle, le décolleté d’Annette enserre sa poitrine généreusement dévoilée : sadisme, sexe et sang se mélange au cours de cette séquence finale où enfin la momie sa condition étriquée de robot tueur. 1- Ceci explique, peut-être, pourquoi la Hammer ou la Universal furent plus inspirées par les écrits de Mary Shelley et Bram Stoker. |
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