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Lon Chaney Jr. : Kharis, la momie ||| Peter Coe : Dr Ilzor Zandaab ||| Virginia Christine : Princesse Ananka ||| Kay Harding : Betty ||| Dennis Moore : Dr James Halsey ||| Martin Kosleck : Ragheb ||| Kurt Katch : Cajun Joe ||| Addison Richards : Pat Walsh ||| Holmes Herbert : Dr Cooper ||| Ann Codee : Tante Berthe |
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La Malédiction de la Momie |
Retour à La Momie |
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La Malédiction de la Momie |
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Vingt-cinq ans après la disparition de la momie Kharis et de la Princesse Anankha dans des marécages, l’ingénieur Pat Walsh décide de drainer ces marais. Mais très vite un ouvrier disparait, aussitôt ses collègues, transis de peur, refusent de reprendre le travail. Sur ces entrefaites, deux archéologues débarquent sur le chantier avec pour mission de retrouver les dépouilles de la momie et de la princesse. Mais l’un de ces deux archéologues poursuit en sous-main un autre but : ramener à la vie Kharis ; retrouver la princesse ; les ramener sur les terres de leurs ancêtres, terres qu’ils n’auraient jamais dû quitter. |
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Quelques mots sur |
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Ce métrage, qui marque la fin de cette série de « Momie » made in Universal, n’échappe pas au traditionnel rappel des origines, fait de séquences empruntées à la « Momie » de 1932. Il se conforme à la non moins traditionnelle ombre d’une main qui s’avance vers l’héroïne dans l’intention de la saisir et à la scène rituelle où, portant dans ses bras la susnommée dulcinée de blanc vêtue, la momie s’achemine dans la nuit en direction de l’autel sacrificiel au pied duquel patente le grand prêtre. Qu’importe qu’à la fin du précédent opus (« Le Fantôme de la Momie ») Kharis et la princesse aient disparu dans les marais de Mappleton (Massachusetts) et qu’ils émergent ici dans ceux de la Louisiane, soit à 2500 kilomètres? Qu’importe qu’une centaine d’années se soit écoulée entre la première apparition de Kharis et le présent épisode alors qu’à l’écran le temps a suspendu son vol ? Ces incohérences et quelques autres n’auraient aucune importance si elles ne reflétaient le traitement désinvolture réservé au scénario. Ecrit avec les coudes, sur un coin de table, couché à l’encre sympathique sur du papier recyclé, il se dispense de toute intrigue un tant soit peu cohérente. Trainant la patte, la démarche chaloupée, la momie avance dans la nuit, la main tendue vers ses victimes, sans que l’on sache ce qui la pousse à les choisir. Alors, cette Malédiction, malgré le recyclage de décors, vestiges de films prestigieux, ne vaudrait pas tripette ? La réponse serait oui s’il ne refermait pas en son sein un moment qui fera date et que d’aucuns déclineront à l’infini : une main jaillit de la boue ; un corps s’extirpe péniblement de la vase gluante ; Ananka revient d’entre les morts. |
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