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Louise Lombard : Samantha Turkel ||| Jason Scott Lee : L'inspecteur Riley ||| Sean Pertwee : Bradley Cortese ||| Michael Lerner : Le professeur Marcus ||| Lysette Anthony : Dr. Claire Mulrooney ||| Shelley Duvall : Edith Butros ||| Jack Davenport : L'inspecteur Bartone ||| Honor Blackman : Le capitaine Shea ||| Christopher Lee : Sir Richard Turkel ||| Gerard Butler : Burke ||| Jon Polito : Parsons ||| Ronan Vibert : Young |
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La Malédiction de la momie |
Retour à La Momie |
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La Malédiction de la momie |
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En 1948, les membres de la mission archéologique Wembley qui pénètre dans la tombe de Talos sont réduits en poussière par un souffle maléfique. Richard Turkel a juste de provoquer une explosion qui obstrue la galerie… Cinquante ans plus tard, une nouvelle expédition dirigée par Samantha Turkel pénètre dans la tombe. Au terme d’un mort et d’un vent de folie qui s’empare de l’équipe, les restes de la momie sont ramenés à Londres. Et la momie va ainsi récupérer ses organes vitaux, stations du Chemin de la résurrection… |
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Quelques mots sur |
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Les allusions et hommages sont légions dans ce métrage. La référence à la Hammer lors de la séquence d’ouverture ne fait guère de doute, ne serait-ce que par la présence de Christopher Lee. Mais cet hommage ne se cantonne pas à cette présence, il émane aussi des couleurs et des effets spéciaux aux senteurs prénumériques. Citons aussi des références à Alfred Hitchcock à ses « Oiseaux » et à « Psychose », probablement à John Carpenter et son « Antre de la folie », à John McClane et son débardeur, à quelques métrages de slasher, et cætera. Malheureusement, à trop de références le film se perd dans un scénario mal calibré. Après une introduction digne des métrages horrifiques des années 60, le spectateur débarque pour un court moment au milieu d’un space opera avant de s’inhaler dans un serial killer avec enquête policière. Certes, il sait que le meurtrier, préleveur d’organes, n’est pas un tueur psychopathe, mais il lui faudra attendre l’ultime demi-heure pour que le film se dédie exclusivement au cœur de son sujet. Est-ce à dire que cette « Malédiction De La Momie » ne mérite pas l’attention du regardeur ? L’amateur de gore confectionné dans les sous-sols des abattoirs répondra par un oui franc et massif. Pour lui ce métrage est au genre ce que l’érotique soft est au porno hard. Par contre, le quidam ordinaire trouvera quelques plaisirs au spectacle tant Russell Mulcahy est un honnête réalisateur jamais à court de plans tarabiscotés, tant Sean Pertwee est époustouflant dans son rôle d’azimuté, tant les effets spéciaux ne manquent pas d’originalité et tant les actrices débordent de charme. |
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