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La momia azteca |
Retour à La Momie |
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La momia azteca |
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Afin de prouver l’hypothèse hasardeuse selon laquelle l’hypnose permettrait d’éveiller les souvenirs de ses vies passées, le Dr Almada se met en quête d’un cobaye. Face à son désarroi, sa fiancée se porte volontaire. Et sous hypnose, elle voyage jusqu’au temps lointain où les Aztèques peuplaient les contrées. Mais ce voyage dans le passé lointain ne sera pas sans conséquences funestes et ceci d’autant plus qu’un mystérieux homme masqué, qui épie le Dr Almada, assiste à la scène… |
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Quelques mots sur |
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Telle sa lointaine cousine égyptienne, la momie aztèque, à chahuter les dieux, n’échappe pas leur malédiction. Embaumé vivant, l’indélicat fripon est condamné à la vie éternelle des morts vivants… Quant au métrage, premier volet d’un triptyque, il n’esquive pas les moments incontournables qui rythment ses confrères de la Universal ou de la Hammer. Ainsi, le spectateur assiste à un long flash-back qui le propulse au cœur de la pyramide où se déroule la cérémonie sacrificielle. Il n’évitera pas non plus la scène au cours de laquelle la momie s’empare de l’héroïne et conduit jusqu’à l’autel sacrificatoire. Mais à la différence des opus des studios susnommés, l’archéologie et les fouilles, qu’elle suppose, seront absentes de ce métrage. Oscillant entre films de gangsters, en vogue dans les studios hollywoodiens pour lesquels avait travaillé le réalisateur dans les années 40, et le discours scientifique aux relents fantastiques, le métrage adopte une tonalité bigarrée, faite d’angoisse, de mystère et de comique. Mêlant momie, réincarnation, légende aztèque, recherche scientifique, dangereux gang dirigé un Fantômas local, il tente au travers cette profusion de thèmes et de personnages de masquer la pauvreté de son scénario et l’indigence pécuniaire. Ainsi, si la séance d’hypnose se révèle convaincante, la scène de flash-back, qu’elle induit, souffre d’un triple défaut, qu’un plan serré s’emploie à dissimuler : la pauvreté des décors, le manque de créativité et une durée demeurée. Quant au dénouement il relève du bâclage absolu. Pour autant, peut-être grâces à l’adroit mariage entre Histoire et légendes du pays et modernisme aux accents d’anticipation, ce métrage connut un succès qui incita le réalisateur à mettre immédiatement en chantier un second opus. |
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