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Andrew Keir : le professeur Julian Fuchs ||| Valerie Leon : Margaret Fuchs / la Reine Tera ||| James Villiers : Corbeck ||| Hugh Burden : Geoffrey Dandridge ||| George Coulouris : le professeur Berrigan ||| Mark Edwards : Tod Browning ||| Rosalie Crutchley : Helen Dickerson ||| Aubrey Morris : le docteur Putnam ||| David Markham : le docteur Burgess ||| Joan Young : Mme Caporal ||| James Cossins : l'infirmier ||| David Jackson : le jeune infirmier ||| Jonathan Burn : le compagnon de Dickerson ||| Graham James : Arthur ||| Tamara Ustinov : Veronica |
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La Momie sanglante |
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La Momie sanglante |
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La sépulture de Tera, une reine égyptienne dont des prêtres avaient tenté de neutraliser les pouvoirs maléfiques lors de son inhumation, a été découverte par une expédition archéologique. Chacun des membres de cette fouille a ramené un des objets qui ornaient le tombeau. Au sous-sol de sa maison de Julian Fuchs, transformé en temple, trône le sarcophage de Tera A la veille de l‘anniversaire de sa fille Margaret, Julian Fuchs lui offre une bague ayant appartenu à la défunte… Et la mort s’abat sur tous les membres de l’expédition… |
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Quelques mots sur |
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Ici point de bandelettes ou de Momies vengeresses, et seul le titre du métrage, adaptation du roman «Le joyau des sept étoiles» écrit au début du XXème siècle par Bram Stoker, conduit à l’inclure dans la série des Momies (1). Dès les premières minutes, le ton est posé. Une jeune femme, Margaret Fuchs, au décolleté généreux, dort d’un sommeil qu’agitent de mauvais rêves. Gros plan sur le haut buste… et le métrage bondit dans le passé lointain d’une Égypte imaginaire. A l’intérieur d’une tombe, une dizaine de prêtres s’adonnent à une étrange cérémonie mortuaire. Une sorte de bêche à la main, l’un d’eux tranche le poignet de la jeune défunte qui git sur un autel… et le sang gicle… et il jette en pâture la main à une horde de hyènes. Mais la main se met en mouvement… et les hyènes périssent… une tempête de sable se lève… et les prêtres trépassent au sortir du tombeau… et le sang gicle. Façon puzzle, l’intrigue se met en place. Une femme meurt en couche ; un homme, d’une fenêtre de la bâtisse située en face de la demeure de Margaret Fuchs, l’épie alors qu’elle quitte sa maison ; dans la chambre d’un asile psychiatrique, un homme est enserré dans une camisole de force (2). Et d’étranges visions assaillent Margaret Fuchs à l’échancrure toujours aussi généreuse. L’écran dégouline de sang, pendant que les images se teintent de coloris sexy qu’une légère pénombre pudique enveloppe par moments (3). Ainsi, en s’extrayant de l’intrigue aussi simpliste qu’éculée qui structurait toutes les Momies, le métrage retrouve les couleurs et le fumet si captivant de la Hammer. La réalisation de ce métrage a connu de nombreux déboires. Après que Peter Duffell et Gordon Hessler aient décliné l’offre de le réaliser, Peter Cushing qui avait été choisi pour interpréter le professeur Julian Fuchs quitte le tournage pour rejoindre son épouse gravement malade (4) ; le réalisateur quant à lui est victime d’une crise cardiaque avant la fin du tournage ; Michael Carreras qui reprend la réalisation découvre un monceau de rushs sans aucune indication en ce qui concerne le montage… Ces aléas malheureux induisent quelques incohérences, en particulier dans le traitement du personnage du professeur Fuchs. Souhaite-t-il le retour de Tera ? La réponse varie au fil du métrage. Mais la justesse et l’originalité de certaines séquences occultent sans peine ces légères faiblesses (5) et hissent le métrage au rang des meilleurs Hammer. 1- Notons qu’il se referme sur un clin d’œil aux bandages et autres momies 2- Ces passages vont poser des problèmes avec la censure qui apprécie peu les personnages des infirmiers. Deux scènes seront d’ailleurs coupées. 3- La jeune femme nue, qui quitte le lit, n’est pas Valerie Leon mais sa doublure. 4- Elle décèdera quelques jours plus tard. 5- Les scènes de l’hôpital psychiatrique constituent un bel exemple. En particulier celle qui se conclut par la mort du professeur Berrigan, où la caméra s’agite dans tous les sens et où résonnent des cris stridents |
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